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Liban - En dents de scie

Tu n’es pas Charlie ? Vraiment ?

Il aurait été bien embêté, Hassan Nasrallah, si la fatwa émise le 14 février 1989 par l'ayatollah Khomeiny contre Salman Rushdie avait abouti au meurtre du romancier. Il aurait été bien embêté, Hassan Nasrallah, si en 2006, après que Charbel Khalil l'eut caricaturé dans ses Basmét Watan, ses partisans avaient détruit la LBCI et lynché le comique. Bien embêté si, toujours en 2006, à l'époque de la publication des caricatures du Prophète dans le Jyllands-Posten, les employés du consulat du Danemark à Beyrouth avaient été exécutés, même si c'étaient des extrémistes sunnites qui étaient à l'initiative de la marche barbare sur Achrafieh. Pareil en 2012 : c'était la diffusion d'extraits du film Innocence of Muslims et la publication des caricatures par Charlie Hebdo. En 2015, tout est différent : l'attaque contre le journal satirique français a provoqué la mort de douze personnes et était le fait d'extrémistes sunnites inféodés aux ennemis intimes du Hezbollah (et de l'humanité, d'ailleurs...) que sont l'État islamique et el-Qaëda. Hassan Nasrallah est très fort : il y avait cette petite brèche, cette distance qui sépare la volonté, la détermination de dynamiter ou d'assassiner au nom d'une religion, et la possibilité de le faire. Et dans cette brèche, Hassan Nasrallah s'est engouffré à corps éperdu. Il a asséné : Les takfiristes ont fait plus de tort au Prophète que les caricatures qui le visaient. Soit. Au moins c'est dit. C'est clair. Aussi clair que ce distinguo indiscutable entre terrorisme sunnite et terrorisme chiite que le patron du Hezbollah entend sacraliser. Aussi clair aussi que cette parole, non dite certes, mais pensée tellement fort qu'elle en est devenue assourdissante : l'islam, c'est nous – d'ailleurs, M. Nasrallah n'a pas utilisé le mot islamiste, très inclusif, mais takfiriste. Aussi clair enfin que cette ellipse incroyable des deux mots que la planète entière a prononcés, quelle que soit leur déclinaison : Charlie et Hebdo.
Parce qu'il y en a eu des flopées, des Je ne suis pas Charlie. Eux, au moins, ces deux mots, ils les ont écrits, prononcés, crachés, peu importe. Parfois par snobisme crétin, esprit de contradiction obtus, hurlant qu'ils ne bêleront pas avec les moutons. Souvent par conviction. Ceux-là répètent : Je ne suis pas Charlie parce qu'ils ont toujours haï ce que ce journal faisait ; Je ne suis pas Charlie parce qu'ils estiment que ce n'était pas de l'humour mais des insultes ; Je ne suis pas Charlie parce qu'ils sont convaincus que la solution au terrorisme en France (et dans le monde), c'est Marine Le Pen et ses propositions souillées jusqu'à la virgule qui l'a ; Je ne suis pas Charlie parce que, parce que, parce que. Ceux-là, en France, au Liban, dans le monde, sauront peut-être un jour que ces trois mots, ce Je suis Charlie, affolant d'efficacité et décliné depuis trois jours dans toutes les langues vivantes du monde, n'a déjà plus rien à voir avec Charlie Hebdo. Charlie, c'est naturellement Paul, Ahmad, John, Gebran, Zeinab, Aaron, Li, Pedro, May. Charlie, c'est chaque victime du terrorisme, n'importe où sur la planète, chaque victime du racisme, de l'islamophobie, de l'antisémitisme, de la christianophobie, de l'homophobie, n'importe où sur la planète. Charlie, c'est Raïf, fouetté en Arabie saoudite, c'est Reyhaneh pendue en Iran, c'est Malala visée au Pakistan, c'est Michaël tué aux États-Unis, peu importe. Charlie, ce sont ceux qui ont été assassinés, qui seront assassinés, pour que n'importe qui n'importe où sur la planète sache qu'il peut penser et s'exprimer librement, tant qu'il reste sous le couvert de la loi. Charlie, ce sont ceux, comme Cabu, Wolinski, Charb et Tignous, qui ont poussé le bouchon tellement loin, sous le couvert de la loi, que le champ des possibles, celui des libertés, s'est retrouvé considérablement, salutairement agrandi.
Cela, Saad Hariri, l'héritier d'un des leaders les plus modérés du monde sunnite, Rafic Hariri, assassiné il y a dix ans, l'a compris. Vite. La (sur)manchette d'al-Mostaqbal, le journal du courant du Futur, 48 heures après le 7-Janvier français, est follement simple, touchante, et troublante : Je suis Charlie, en gros caractères et en français. Une leçon impeccable de démocratie et de valeurs républicaines de la part d'hommes et de femmes qui ont très probablement été touchés dans leur foi, dans leur intimité, par la publication des caricatures du Prophète dans Charlie Hebdo. Saad Hariri devrait être au cœur du cortège qui manifestera dimanche à Paris. Le Premier ministre libanais, Tammam Salam, devrait téléphoner à François Hollande, l'informer de sa volonté de marcher à ses côtés, avec David Cameron, Angela Merkel, Mariano Rajoy et les autres leaders européens. Abdallah II de Jordanie devrait faire la même chose. Abdel Fattah el-Sissi d'Égypte aussi. Pareil pour les monarques du Golfe ou leurs héritiers, Arabie saoudite et Qatar en tête. Même Hassan Rohani devrait soulever son téléphone. Non seulement le message, dimanche, serait somptueux, d'une limpidité affolante, mais cela aurait une gueule impériale : dirigeants occidentaux et arabes main dans la main contre le terrorisme, contre le nazisme daechiste, sous un seul toit : Je suis Charlie. Tous. Sauf Bachar el-Assad, bien sûr. Celui à cause duquel, en réalité, Charlie a été assassiné : si le président syrien avait connu le sort d'un Ben Ali, d'un Moubarak ou d'un Kadhafi, l'État islamique serait encore en train de sucer son pouce.
Tout le monde est Charlie. Ou le sera un jour. Mais pas Hassan Nasrallah. Pas pour l'instant du moins. C'est combien de divisions, la liberté de pensée et d'expression ? En d'autres termes : qui a besoin de Charlie quand il est à la tête d'un arsenal hallucinant ?

Il aurait été bien embêté, Hassan Nasrallah, si la fatwa émise le 14 février 1989 par l'ayatollah Khomeiny contre Salman Rushdie avait abouti au meurtre du romancier. Il aurait été bien embêté, Hassan Nasrallah, si en 2006, après que Charbel Khalil l'eut caricaturé dans ses Basmét Watan, ses partisans avaient détruit la LBCI et lynché le comique. Bien embêté si, toujours en 2006,...

commentaires (17)

En attendant, c'est une vague d'islamophobe qui va envahir le monde occidental. Et Hassan Nasrallah va continuer à parader, servir ses maîtres et avec le petit Hitler il continuera à assassiner des civils désarmés

FAKHOURI

11 h 23, le 12 janvier 2015

Tous les commentaires

Commentaires (17)

  • En attendant, c'est une vague d'islamophobe qui va envahir le monde occidental. Et Hassan Nasrallah va continuer à parader, servir ses maîtres et avec le petit Hitler il continuera à assassiner des civils désarmés

    FAKHOURI

    11 h 23, le 12 janvier 2015

  • Ils se trouvent tjrs qlq un pour monter au créneau et propagander et desinformer le monde ... Il faut de tout pour faire un monde mais de là à voir partout le complot on se demande apres si ces personnes sont saine d'esprit !!!

    Bery tus

    15 h 49, le 11 janvier 2015

  • -Le quotidien us McClatchy annonce que les Frères Kouachi et Mohammed Mehra ont été recrutés par l’artificier du sous-groupe Khorasan d’Al-Qaïda. L’année dernière, le même journal avait révélé l’existence du Français David Drugeon et son rôle au sein d’al-Qaïda en Syrie. Il avait prétendu que le jeune homme était un membre des services secrets français. Puis, le Pentagone avait confirmé le considérer comme une cible prioritaire. Le ministère français de la Défense avait alors vivement infirmé que Drugeon ait jamais travaillé pour lui. Le 6 novembre 2014, Fox News annonçait que David Drugeon avait été tué par un drone us à Sarmada (Syrie). La chaîne réitérait l’accusation selon laquelle il travaillait pour les services secrets français.Dans un article de son correspondant en Irak, Mitchell Prothero, McClatchy analyse les images et vidéos de la tuerie de Charlie Hebdo. Il conclue que les Frères Kouachi ont probablement eu une expérience de guerre ou ont au moins reçu une formation militaire. L’article renouvelle l’accusation de l’appartenance de David Drugeon aux services secrets français. Il laisse entendre une possible responsabilité des services secrets français dans les affaires Mehra Nemmouche et Kouachi. Cet article figurait dans la revue de presse interne du Pentagone, datée du 8 janvier.

    FRIK-A-FRAK

    11 h 37, le 11 janvier 2015

  • AVEC LA MENTALITÉ PRÉTENDUE LIBRE DE CHARLIE CHACUN A LE DROIT DE SE MOQUER ET DE CARICATURER SES VOISINS... DE LEUR DIRE DES MOTS SALES "AU NOM DE LA LIBERTÉ D'OPINION ET D'EXPRESSION"... CE SERAIT L'ANARCHIE ! MES AMIS, USEZ DE VOTRE BOÎTE... CALMEZ-VOUS ET VOUS VERREZ QUE : VOUS N'ÊTES PAS CHARLIE ! QUAND AUX CHARLIES ANGELS... AH, LÀ... JE SUIS CHARLIE !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 12, le 10 janvier 2015

  • Bravo Monsieur Makhoul, parce que vous mettez le doigt sur la plaie avec leur "Je ne suis pas Charlie" ! Eux, ces deux mots, "ils les ont crachés ça c'est sûr. Surely par leur snobisme crétin et leur "esprit?" de contradiction obtus, hurlant qu'ils ne bêleront pas avec les moutons, comme des cabris. Et souvent qui répètent : Je ne suis pas Charlie parce qu'ils ont toujours haï ce que ce journal faisait ; Je ne suis pas Charlie parce qu'ils estiment que ce n'était pas de l'humour mais des insultes ; Je ne suis pas Charlie parce qu'ils sont convaincus que la solution au terrorisme en France et dans le monde, c'est Marine Le Pen et ses propositions souillées jusqu'à la virgule qui l'a ! Ceux-là, en France, au Liban, dans le monde, sauront peut-être un jour que ces trois mots, ce Je suis Charlie, affolant d'efficacité et décliné depuis trois jours dans toutes les langues vivantes du monde, n'a déjà plus rien à voir avec Charlie Hebdo ! Car, Charlie, c'est chaque victime du terrorisme, n'importe où sur la planète, chaque victime du racisme, de l'islamophobie, l'antisémitisme, la christianophobie, de l'homophobie, n'importe où sur la planète !" BRAVO, et merci encore, Ziyad !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    16 h 12, le 10 janvier 2015

  • IL FAUT REMETTRE LA REALITE A SA PLACE CHARLIE HEBDO NE SE MOKAIT PAS SEULEMENT DES 2 RELIGIONS MAIS DE TOUTES FORME DE RELIGIONS SUR TERRE, ET POUR CEUX QUI SE DISENT NE PAS ETRE CHARLIE A CAUSE DE CELA, QU'ILS AILLENT FAIRE LEUR RECHERCHE ... MAIS L'ESSENCE N'EST PAS LA L'ESSENCE EST DANS LE FAITE DE DIRE QUE NOUS SOMMES CHARLIE POUR DIRE NOUS SOMMES LIBRE DE DIRE ET D'ECRIRE ET DE DESSINER TOUTES SORTE DE CHOSE AU NOM DE LA LIBRE EXPRESSION VOILA MESDAMES ET MESSIEURS CE QUE VEUT DIRE: "JE SUIS CHARLIE" .... L'EGLISE, LA MOSQUE, LA SYNAGOGUE ELLES, ELLE SONT BIEN ETABLIS ET AUCUN ETRE SUR TERRE NE PE DESTABILISER LEUR CONVICTIONS CAR EMANANT DE DIEU ET NUL BESOIN A DIEU D'AVOIR DES DEFENSEURS OU DES PROTECTEURS SUR TERRE

    Bery tus

    15 h 12, le 10 janvier 2015

  • Bravo Monsieur Makhoul, parce que vous mettez le doigt sur la plaie ré-ouverte par ces gens-là avec leur "Je ne suis pas Charlie" ! Eux, ces deux mots, "ils les ont crachés sur les DOUZE cadavres, ça c'est sûr. Surely par le snobisme crétin et leur "esprit?" de contradiction obtus, hurlant qu'ils ne bêleront pas avec les moutons, comme des cabris. Et souvent qui répètent : Je ne suis pas Charlie parce qu'ils ont toujours haï ce que ce journal faisait ; Je ne suis pas Charlie parce qu'ils estiment que ce n'était pas de l'humour mais des insultes ; Je ne suis pas Charlie parce qu'ils sont convaincus que la solution au terrorisme en France et dans le monde, c'est Marine Le Pen et ses propositions souillées jusqu'à la virgule qui l'a ! Ceux-là, en France, au Liban, dans le monde, sauront peut-être un jour que ces trois mots, ce Je suis Charlie, affolant d'efficacité et décliné depuis trois jours dans toutes les langues vivantes du monde, n'a déjà plus rien à voir avec Charlie Hebdo ! Car, Charlie, c'est chaque victime du terrorisme, n'importe où sur la planète, chaque victime du racisme, de l'islamophobie, de l'antisémitisme, de la christianophobie, de l'homophobie, n'importe où sur la planète !". BRAVO, et merci encore, yâ ëééédamé énté yâ Ziyad !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    14 h 52, le 10 janvier 2015

  • j'ai oublier aussi de dire JE SUIS CHARLIE

    Bery tus

    14 h 46, le 10 janvier 2015

  • NON, MONSIEUR ZIAD MAKHOUL, PAS D'ACCORD AVEC VOUS SUR TOUT ! ON SE MOQUE... DONC ON PROVOQUE... SEULEMENT DEUX RELIGIONS ! QUEL SENS EN DONNER ??? EST-CE QUE LE MODERNISME ET LA LIBERTÉ SERVENT LA RIGOLADE ? QUAND AUX DEUX FACES DE LA MÊME MONNAIE : L'UNE ÉMET DES FATWA MAIS N'EXÉCUTE PAS.... L'AUTRE N'ÉMET PAS DES FATWA MAIS EXÉCUTE !!! RÉOCCUPANT AINSI UNILATÉRALEMENT LES DEUX FACES DE LA MONNAIE ! JE DOUBLE VOS TROIS MOTS POUR DIRE : JE NE SUIS PAS CHARLIE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 17, le 10 janvier 2015

  • Mille fois merci Mr. Ziyad Makhoul. Un vrai grand plaisir de vous lire. Carlos Achkar

    Achkar Carlos

    12 h 16, le 10 janvier 2015

  • Autrement dit Hassan Nasrallah a sauvé Bachar el-Assad et en "récompense", il a eu et donné à la Syrie, au Liban et au monde Daech et ses takfiristes.

    Halim Abou Chacra

    12 h 05, le 10 janvier 2015

  • Un arsenal Hallucinant ,il ne manquait que cela ????Que Dieu nous preserve....

    Soeur Yvette

    11 h 52, le 10 janvier 2015

  • Si Bachar el-Assad n'avait pas été sauvé par le Hezbollah sur ordre de ses chefs iraniens et le peuple syrien s'en était débarrassé, le calife des ténèbres et de la mort, Al-Bghdadi, son Etat islamique/Daech et ses takfiristes n'existeraient pas du tout. Tout simplement.

    Halim Abou Chacra

    11 h 50, le 10 janvier 2015

  • Cette catégorie particulière des "je ne suis pas Charlie" du milieu Malsain puîné manque de la logique, de la hardiesse, de la pénétration, du courage et de la netteté qui pourraient la constituer en un Sain représentant d’une société. Surtout qu’il lui manque tout autant cette largeur et grandeur d'âme qui s'identifient, ne fût-ce que momentanément, avec l'âme populaire Saine d’un pays, cette génialité qui pousse la force Saine et populaire à la puissance suprême, cette hardiesse révoltée qui jette à l'ennemi ébaubi cette stricte parole de défi : "Je ne suis rien et je devrais être tout !". L'essence de la morale et de l'honnêteté de cette sphère ébaubie particulière, des fractions aussi bien que de ses individus pâmés, est constituée par cet égoïsme épigone, modeste et nul qui fait valoir et permet qu'on fasse valoir contre lui- même son peu d'étendue. La situation réciproque des différentes sortes de cette société Malsaine des "je ne suis pas Charlie" n'est donc pas tragi-dramatique, mais épique et surtout comique. Chacune de ses espèces se met à prendre conscience d'elle-même et à s'établir à côté d'autres avec ses affirmations niaises, non pas à partir du moment où elle est rejetée, mais à partir du moment où, sans qu'elle y ait en Rien contribué, les circonstances créent 1 autre nouvelle sphère sûre subalterne car + faible sur laquelle elle pourra, à l’aise et sans vergogne, faire peser son implacable oppression sournoise et hypocrite tout à fait retorse et salope.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    07 h 15, le 10 janvier 2015

  • "En d'autres termes : qui a besoin de Charlie quand il est à la tête d'un arsenal hallucinant ?" ! Il n'est à la tête de RIEN du tout, Monsieur Makhoul, car il aurait suffi que la France le bombarde en Syrie comme elle le fait pour daech, pour ne plus jamais entendre parler de lui.... Yâ wâïylîîîh !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    06 h 49, le 10 janvier 2015

  • Certes ce qui s'est produit en France est un acte barbare, qui va profondément changer le cours de l'histoire comme ce fut le cas à New York le 9-11. Je ne suis pas Charlie car dans le pays "des droits de l'homme" on peut se moquer des Chrétiens des Musulmans du Pape et de Mahomed mais pas des Juifs. La foudre s'abat sur vous si vous évoques la shoah. Je ne suis pas Charlie. Je suis plutot Gaza, Soldats Libanais décapités, Kobané, Kessab, Minorités de l'Orient, réfugiés Syriens qui meurent du froid. Quand on sème le vent on recolte la tempête.

    Viken Hannessian

    05 h 40, le 10 janvier 2015

  • Sauf Bachar el-Assad, bien sûr. Celui à cause duquel, en réalité, Charlie a été assassiné : si le président syrien avait connu le sort d'un Ben Ali, d'un Moubarak ou d'un Kadhafi, l'État islamique serait encore en train de sucer son pouce. habib el alb ya Ziyad, toi au moins tu mets le doigt dans la plaie .. quel phrase aussi lourde de sens mais oh tellement VERIDIQUE !!

    Bery tus

    03 h 15, le 10 janvier 2015

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