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Économie - Formation

Le Btech : un nouveau diplôme technique au Liban

Un nouveau diplôme technique fait son entrée au Liban : le Btech (abréviation du « Business and Technology Education Council » britannique). Non reconnue par le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, cette formation s'adresse à tous les détenteurs d'un brevet cherchant une alternative aux diplômes existants au niveau du secondaire dans l'enseignement technique et professionnel. Élaboré par le leader britannique de l'éducation privée Edexcel, représenté par la librairie du Liban, l'enseignement est dispensé en anglais et repose sur l'utilisation de nombreux outils multimédia et technologiques. Le programme fonctionne selon un système de crédits « à la carte ». Pour chaque filière, l'étudiant choisit, autour d'un tronc commun obligatoire, ses options en fonction de ses besoins. Les domaines enseignés incluent notamment l'hôtellerie, la santé, le tourisme, les médias, les sciences appliquées, le sport... Selon le niveau de qualification visé, le cursus se déroule sur un ou deux ans, éventuellement ponctué de stages (non obligatoires) en entreprises.
Deux instituts techniques privés, Monseigneur Corthaoui à Adma et les Saint-Cœurs à Bauchrieh, ont déjà adopté le Btec pour la rentrée 2015, et certains professeurs y sont déjà formés par des intervenants britanniques. Des négociations sont en cours avec d'autres établissements privés. Le coût de la formation reste à déterminer mais devrait être un peu plus élevé que celui du bac technique actuel. Des aides financières, via des prêts à faibles taux d'intérêt, sont actuellement à l'étude en partenariat avec deux banques et la Chambre de commerce et d'industrie.

De meilleurs débouchés professionnels
Déjà reconnu dans une centaine de pays, ce diplôme vise aussi bien à mieux équiper les jeunes souhaitant travailler à l'étranger qu'à leur permettre de trouver davantage de débouchés au Liban en corrigeant en partie les problèmes de décorrélation entre l'offre et la demande d'emploi. Alors que le chômage des jeunes tourne autour de 34 %, selon la Banque mondiale, de nombreuses entreprises peinent à recruter des candidats qualifiés et formés à l'exercice de leurs futures fonctions. D'autant qu'elles tendent à négliger les formations techniques existantes, dont la plupart des curriculum n'ont pas été mis à jour depuis des décennies, au profit de diplômes universitaires plus généralistes mais davantage prestigieux.

Gabrielle FLOQUET

Un nouveau diplôme technique fait son entrée au Liban : le Btech (abréviation du « Business and Technology Education Council » britannique). Non reconnue par le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, cette formation s'adresse à tous les détenteurs d'un brevet cherchant une alternative aux diplômes existants au niveau du secondaire dans l'enseignement...

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