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Économie - UE

Le plan Juncker d’investissement définitivement adopté

Les dirigeants européens ont validé jeudi à Bruxelles le plan d'investissement présenté par la Commission, au cours d'un sommet raccourci d'une demi-journée et dont la seule autre invitée devait être la situation en Ukraine et en Russie.
Les chefs d'État et de gouvernement des vingt-huit ont comme prévu donné leur feu vert au plan élaboré pour financer quelque 315 milliards d'euros d'investissements entre 2015 et 2017, essentiellement privés, grâce à une garantie de départ de 21 milliards d'euros.
Ce plan est le troisième pilier, avec le sérieux budgétaire et les réformes structurelles, de la politique de la Commission dirigée par Jean-Claude Juncker, qui se veut davantage portée sur le soutien à la croissance que l'équipe précédente, comme le président du Conseil, Donald Tusk, s'en est fait l'écho.
« Nous sommes convenus de trois choses : un, nous appelons à la mise en place urgente d'un Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS) ; deux, un engagement renouvelé à intensifier les réformes structurelles ; trois, des efforts soutenus pour assurer des finances publiques saines », a dit le dirigeant polonais dans une déclaration vidéo.
Le Conseil a demandé à la Commission de soumettre une version définitive du plan en janvier, pour une validation parlementaire d'ici à juin.

Peu d'avancées sur la Russie
Certains, à l'image de l'Allemagne, semblent juger le plan suffisant, quand bien même la liste des projets soumis par les États membres atteint déjà 1 300 milliards d'euros.
D'autres auraient déjà dit vouloir abonder le fonds, comme l'Espagne, la Slovaquie ou la Finlande, mais aucun engagement n'a été confirmé jeudi, le sommet n'étant « pas une conférence des donateurs », soulignait-on de source diplomatique.
D'autres enfin, comme la France, attendraient de voir si le dispositif fonctionne pour peut-être s'engager et privilégient la voie du cofinancement de projets locaux ou bilatéraux, ce qu'entend faire Paris avec l'appui de la Caisse des dépôts.
Le dîner qui concluait ce sommet, puisque Donald Tusk avait prévenu sur son compte Twitter qu'il n'y aurait pas de réunion vendredi comme prévu initialement, était, lui, consacré à la crise russo-ukrainienne, encore aggravée par les difficultés de la Russie sur fond d'effondrement du rouble.
Au final, aucune décision n'a été prise – ni allègement ni renforcement – sur les sanctions en cours, qui expirent le 30 juin et dont la modification nécessite l'unanimité.

Les dirigeants européens ont validé jeudi à Bruxelles le plan d'investissement présenté par la Commission, au cours d'un sommet raccourci d'une demi-journée et dont la seule autre invitée devait être la situation en Ukraine et en Russie.Les chefs d'État et de gouvernement des vingt-huit ont comme prévu donné leur feu vert au plan élaboré pour financer quelque 315 milliards...

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