Le ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk a souligné mardi qu'il n'y aurait pas de négociations avec les ravisseurs des militaires libanais, sans garantie écrite de leur part de ne plus assassiner d'otages, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), citant un communiqué du bureau du ministre.
Vingt-cinq policiers et soldats sont retenus en otage par le Front al-Nosra et le groupe Etat islamique depuis les combats à Ersal en août. Quatre ont été assassinés, dont deux par décapitation. Les jihadistes réclament à présent un échange entre les militaires et des détenus islamistes.
M. Machnouk a dans ce contexte démenti des propos selon lesquels l'État aurait affirmé aux ravisseurs qu'ils peuvent désormais "considérer les otages comme des martyrs".
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