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Iran: des étudiants réclament la libération d'opposants devant Rohani

Des étudiants iraniens ont demandé dimanche la libération des dirigeants de l'opposition actuellement assignés à résidence, lors d'un discours du président Hassan Rohani, a rapporté dimanche l'agence Fars.

"1 000 jours se sont écoulés, Moussavi n'est toujours pas libéré" ou "notre message est clair, on doit mettre fin à la résidence surveillée" ont lancé plusieurs étudiants, en référence à Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, anciens candidats réformateurs à la présidentielle de juin 2009 placés en résidence surveillée depuis février 2011.

MM. Moussavi et Karoubi avaient mis en cause la réélection de l'ex-président conservateur Mahmoud Ahmadinejad et pris la tête du mouvement de contestation qui avait duré plusieurs mois. Le mouvement avait été sévèrement réprimé et plusieurs milliers de personnes - étudiants, journalistes, responsables politiques réformateurs et membres de la société civile - avaient alors été arrêtées.

"Nous suivons notre chemin conformément à la promesse que nous avions fait et elle ne peut être brisée", a répondu M. Rohani aux étudiants de la faculté de médecine de Téhéran, où il prononçait un discours dans la cadre de la Journée des étudiants.
Le gouvernement du président Rohani est favorable à la libération des deux responsables mais la décision ne dépend pas de l'exécutif iranien, selon plusieurs membres du gouvernement.

La situation dans les universités est une question sensible en Iran. Le président Rohani, qui a promis une plus grande liberté politique et culturelle dans le cadre de la République islamique, a affirmé cette semaine encore que l'époque où on imposait un "climat sécuritaire" dans les universités était révolue.

Des étudiants iraniens ont demandé dimanche la libération des dirigeants de l'opposition actuellement assignés à résidence, lors d'un discours du président Hassan Rohani, a rapporté dimanche l'agence Fars."1 000 jours se sont écoulés, Moussavi n'est toujours pas libéré" ou "notre message est clair, on doit mettre fin à la résidence surveillée" ont lancé plusieurs étudiants, en...