Les six soldats tués dans l’embuscade de Ras Baalbeck enterrés hier

L'armée a enterré hier les six soldats tués dans l'embuscade de mardi à Ras Baalbeck. Les six militaires ont été enterrés dans leurs villages natals aux quatre coins du Liban, en présence de représentants du ministre de la Défense Samir Mokbel et du commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi.
Dans leurs discours, les représentants du général Kahwagi ont mis l'accent sur « les sacrifices de l'armée libanaise dans sa lutte contre le terrorisme ». Ils ont également souligné que « la lutte se poursuivra » et que « le sang des militaires n'est pas versé vainement ».
L'ambiance était triste, hier, dans les villages natals des soldats tués, où leurs familles, leurs camarades d'armes et leurs amis d'enfance leur ont réservé un dernier adieu.
Le sergent Ali SaadoYazbek, né à Chmestar, dans le caza de Baalbeck, en 1981, a été enterré dans le village de Hoch el-Rafqa.
Le soldat Machhad Abbas Charafeddine, né à Mouallaka, dans le caza de Zahlé, en 1988, a été enterré dans son village de Ali el-Nahri.
Le soldat Mohammad Ali Sleiman, né à Hneider, dans le caza du Akkar, en 1989, a été enterré à Jabal Mohsen, à Tripoli, en présence de représentants du Parti arabe démocrate (alaouite).
Le conscrit Mohammad Hussein Sélim, né à Bouday, dans le caza de Baalbeck, en 1992, a été enterré dans son village natal
Les corps des conscrits Rabih Hussein Houda, né à Iyat dans le caza du Akkar en 1994, et Ali Ahmad Mohammad, né à Habchit également dans le caza du Akkar en 1994, sont arrivés dans le même convoi de l'hôpital militaire à Badaro. Sur le chemin de leurs localités respectives, leur convoi a été accueilli dans de nombreux villages de la région par les youyous des femmes, les pétales de fleurs et les jets de riz. À Qobeyate, localité exclusivement maronite du Akkar, c'est le glas des églises qui a sonné à l'arrivée des cercueils des militaires qui ont été enterrés dans leurs villages respectifs selon le rite sunnite.