Sleiman s'engage à poursuivre son action pour une troisième République

Clôturant sa visite en France par un entretien samedi avec un groupe restreint de journalistes libanais et arabes, le président Michel Sleiman a affirmé que ses discussions jeudi dernier avec le Président François Hollande ont essentiellement porté sur la bonne exécution de l'aide militaire à l'armée et aux services de sécurité dans le cadre du don saoudien de trois milliards de dollars. Le chef de l'Etat français lui assuré que cette aide sera livrée dans les délais prévus. L'ancien président libanais a souhaité que la France contribue également à ce don pour couvrir des besoins urgents de la troupe face au terrorisme.

Sur les perspectives d'avenir au niveau politique, l'ancien chef de l'Etat libanais a indiqué que "les contours de notre troisième république se préciseront forcément après l'élection présidentielle, l'élaboration d'une loi électorale plus représentative (avec une indispensable baisse de l'âge des électeurs à 18 ans), la tenue d'un scrutin dès que l'état de la sécurité le permettra et les réformes à tous les niveaux".

L'ancien président a estimé enfin que l'armée a gagné la bataille contre le terrorisme avec ses moyens actuels et "grâce au soutien ferme et unanime de tous les Libanais".

Evoquant son rôle sur la scène politique, il a affirmé qu'il tentera de réunir autour de lui, dans un cadre qui reste à déterminer, des personnalités indépendantes qui ne soient pas affiliées aux principaux courants politiques actuels. Il assure enfin qu'il a l'intention d'élargir son mouvement et inviter différentes organisations de la société civile à le rejoindre.


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