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Moyen Orient et Monde

L’accord nucléaire avec l’Iran en danger dans un « climat de tension »

À trois jours de la date limite, la discussion d'un accord nucléaire historique avec l'Iran s'est brusquement tendue hier à Vienne, la Russie mettant déjà en garde contre une occasion manquée. « Dans la situation actuelle, s'il n'y a pas un nouvel élan, un accord sera très difficile à obtenir », a déploré le négociateur russe Sergueï Riabkov, cité par l'agence de presse Ria Novosti. Selon lui, « les discussions se mènent dans un climat de forte tension. » « Le temps passe, a-t-il témoigné, et des rencontres dans tous les formats se poursuivent sans arrêt. Peut-être que pour résoudre les problèmes qui se présentent au fur et à mesure des discussions, il faut que les délégations reçoivent des consignes supplémentaires et prennent en compte le climat ». Encore selon Sergueï Riabkov, « l'accord est suspendu à la volonté et à la capacité des États-Unis à lever les sanctions ».
Et alors que la délégation iranienne observe un silence absolu, le président du Parlement, Ali Larijani, a également fait part de Téhéran d'une certaine irritation. « Nous coopérons en permanence (mais) ils haussent le ton, a-t-il déclaré hier matin. Nous espérons que l'autre partie aura un comportement rationnel dans les négociations et n'empruntera pas la mauvaise voie par erreur. » C'est dans ce contexte assombri que John Kerry, le chef de la diplomatie américaine, est arrivé en fin de journée à Vienne. Dès sa descente d'avion, son entourage a annoncé que M. Kerry rencontrerait dans la soirée Mohammad Javad Zarif, son homologue iranien. De son côté, Israël a mis en garde hier contre un « mauvais accord » avec l'Iran, soulignant qu'il se réservait « toutes les options » pour se défendre en cas de développement des capacités nucléaires de ce pays.

À trois jours de la date limite, la discussion d'un accord nucléaire historique avec l'Iran s'est brusquement tendue hier à Vienne, la Russie mettant déjà en garde contre une occasion manquée. « Dans la situation actuelle, s'il n'y a pas un nouvel élan, un accord sera très difficile à obtenir », a déploré le négociateur russe Sergueï Riabkov, cité par l'agence de...

commentaires (2)

Il finirait vitrifié, cet Iran irrémédiablement Per(s)cé, s'il osait encore ne fut-ce que broncher .... ! Comme disait Chirac.

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

15 h 35, le 21 novembre 2014

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Commentaires (2)

  • Il finirait vitrifié, cet Iran irrémédiablement Per(s)cé, s'il osait encore ne fut-ce que broncher .... ! Comme disait Chirac.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    15 h 35, le 21 novembre 2014

  • C’est ça la grande nouvelle, le développement stratégique capital, la secousse tectonique que les médias enchaînés à l’Empire tentent si désespérément d’occulter. Pour ce qui est des dirigeants occidentaux, ils sont en plein délire, manifestement tombés dans le très vieux piège de croire à leurs propres mensonges. Mais, comme on dit, si votre tête est dans le sable, votre derrière est en l’air, et la réalité vient de se rappeler à eux par une puissante et douloureuse morsure.Le moment le plus ridicule de ce sommet est arrivé lorsque Obama, n’ayant réussi à atteindre aucun de ses objectifs à l’encontre de la Russie et de la Chine, a prononcé avec le plus grand sérieux un discours où il expliquait l’importance du « leadership américain ». Ce fut comique au point d’être gênant. Les commentateurs de la TV russe étaient pris de fous-rires en le rapportant. Quant à Poutine, visiblement sûr de sa position, il s’est moqué ouvertement de l’idiotie des dirigeants US-UE : « Ont-ils réfléchi un instant à ce qu’ils sont en train de faire ? Ou leur politique les a-t-elle aveuglés à ce point-là ? On sait que les yeux sont des organes périphériques du cerveau. Quelque chose a-t-il été débranché dans leur cerveau ? »À ceci s’est ajoutée une mise en garde sans équivoque : la Russie ne permettra jamais à l’US-UE d’écraser la résistance novorossienne.

    FRIK-A-FRAK

    13 h 16, le 21 novembre 2014

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