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Liban - La mémoire des 90 ans

L’aménagement de Beyrouth Des urbanistes ont été chargés d’établir un plan d’ensemble

Dans « L'Orient » du 20 novembre 1931

Les habitants de Beyrouth – tels les paysans du doux Virgile – ignorent toute l'étendue de leur bonheur. En route sur la mer calme, deux ingénieurs urbanistes viennent leur apporter des projets de rues élargies, de circulation décongestionnée et bien d'autres merveilleux desseins – ou dessins.
C'est que l'aménagement de Beyrouth commencé par lambeaux incohérents, de bric et de broc, n'a abouti qu'à un cafouillage où une mère chatte chercherait en vain sa progéniture. On a fini par s'apercevoir que faute de plans et de plan d'envergure, certaines rues – près de la Mission laïque en particulier – avaient été dotées de plusieurs alignements, et que les artères projetées dans la région de Ras Beyrouth s'offraient des pentes de trente pour cent que les premiers croquis s'étaient bien gardés de révéler. En outre, la fameuse place de l'Étoile pose, si l'on veut respecter la ligne droite, d'insolubles problèmes mais ne résout pas celui de la circulation intérieure.

M. D.

Les habitants de Beyrouth – tels les paysans du doux Virgile – ignorent toute l'étendue de leur bonheur. En route sur la mer calme, deux ingénieurs urbanistes viennent leur apporter des projets de rues élargies, de circulation décongestionnée et bien d'autres merveilleux desseins – ou dessins.C'est que l'aménagement de Beyrouth commencé par lambeaux incohérents, de bric et de broc, n'a abouti qu'à un cafouillage où une mère chatte chercherait en vain sa progéniture. On a fini par s'apercevoir que faute de plans et de plan d'envergure, certaines rues – près de la Mission laïque en particulier – avaient été dotées de plusieurs alignements, et que les artères projetées dans la région de Ras Beyrouth s'offraient des pentes de trente pour cent que les premiers croquis s'étaient bien gardés de révéler. En...
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