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Liban

« Les bouchers et les volaillers ne nous supportent plus tellement nous sommes exigeants »

C'est sans doute l'un des trois restaurants libanais les plus impeccables qui soient. Et dont chaque bouchée est une invitation au voyage pour les papilles. Le patron du Halabi, incriminé dans la première liste dévoilée par le ministre de la Santé Waël Bou Faour, ne comprend pas. Vraiment pas. « Je me suis réveillé et j'ai entendu l'information à la télévision. Cela fait quarante ans que nos cuisines sont ouvertes à tous, et notamment à nos clients. Je leur organise des tours guidés. Ils voient chaque étape de la préparation de nos plats, à commencer par le cru et tous les tartares libanais possibles. Chez eux, nos clients n'osent pas manger du cru, ils viennent se régaler au Halabi », explique Michel Naccache. « Les bouchers et les volaillers ne nous supportent plus tellement nous sommes exigeants et pointilleux », insiste-t-il, avant de réaffirmer, pour la énième fois, qu'il se fournit auprès de distributeurs « qui livrent les trois quarts des restaurants du pays » et « qui sont agréés par le ministère de la Santé ou par un autre ministère ». Le bon sens est maître : « Partout, le poulet a un problème. Et c'est à cause des distributeurs. C'est comme les légumes, irrigués par de l'eau souillée. D'où achète-t-on dans ce cas ? D'où est-ce que le ministre ou n'importe quel Libanais achètent leur viande, leurs oignons, leur persil ? » s'interroge-t-il, se demandant aussi quels critères ont été privilégiés par le ministère de la Santé dans toute cette opération.

Z.M.

C'est sans doute l'un des trois restaurants libanais les plus impeccables qui soient. Et dont chaque bouchée est une invitation au voyage pour les papilles. Le patron du Halabi, incriminé dans la première liste dévoilée par le ministre de la Santé Waël Bou Faour, ne comprend pas. Vraiment pas. « Je me suis réveillé et j'ai entendu l'information à la télévision. Cela fait...

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