Ni ange ni démon, donnant plutôt l'impression d'être un peu les deux, Dan Brown a donné une conférence au SIBF dans un « ballroom » tellement bondé que les portes ont dû être fermées devant des centaines d'aspirants spectateurs déçus. Les heureux qui ont pu trouver une place ont assisté à une causerie palpitante, menée avec l'habileté d'un maître du suspense. La star de l'édition mondiale avec ses 200 millions d'exemplaires commercialisés et traduits en 55 langues n'a donc pas déçu ses nombreux aficionados. Il a commencé par raconter son enfance, balancée entre les visites dominicales à l'église imposées par une mère fidèles paroissienne et un père mathématicien à l'esprit cartésien. Le conflit entre ces deux visions, entre la religion et la science, a germé dans son esprit d'enfant. Et s'est matérialisé dans ses romans ésotérico-mystiques qui se sont attiré les ires de l'Église. « Mais j'ai toujours su que la vérité se trouve au-delà du big bang et des molécules», a reconnu l'auteur en s'interrogeant : la science est-elle incompatible avec la religion ? « Elles sont partenaires, ce sont deux langages différents qui racontent la même histoire, a-t-il dit. Alors que la science nous donne des explications à des phénomènes physiques, les êtres humains doivent se tourner vers la religion pour appréhender des questions existentielles.» «Toutes les religions ont les mêmes bases de croyance. Ce qui diffère, c'est la sémantique et les métaphores», a conclu l'Américain.
commentaires (0)
Commenter