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Lifestyle - La mode

« Beirut’s Nouvelle Vague » chez Aïshti

Transformer la morosité en opportunité, redynamiser l'ambiance, ranimer le désir quand il vacille, relancer l'intérêt, créer du nouveau et du renouveau quand tout semble vain, c'est à cette énergie positive que l'enseigne Aïshti doit son succès. Et c'est dans cette logique que le magasin du centre-ville organise une fête, le 14 novembre, autour de la « Beirut's Nouvelle Vague ». Designers, producteurs, DJ, demandez le programme.

Au départ, il y a eu ces longs mois de désamour pour un centre-ville pris au piège des réunions du Parlement, régulièrement bouclé et privé de ses promeneurs. Il n'en fallait pas davantage à Tony Salamé, le très résilient fondateur et CEO de l'enseigne Aïshti, pour mener une action tous azimuts dans le but d'inverser la tendance. Ayant ouvert sa première boutique avant la fin officielle de la guerre, il connaît la recette. S'appuyant une fois de plus sur ses fondamentaux : jeunesse, gaîté, beauté, luxe, créativité, exclusivité, Aïshti crée un événement au cœur de la ville pour y ramener ses habitués. Sous les auspices du ministère du Tourisme, avec le soutien de Global Blue et l'expertise des équipes de L'Officiel Levant et A-Magazine, l'enseigne offre l'espace de son restaurant People, rue Moutran, à une nouvelle vague de créateurs libanais, le temps d'une fête et d'une exposition de huit jours.


C'est donc le 14 novembre, à 18h, que sera donné le coup d'envoi de cette manifestation vitaminée, sous la houlette du DJ Phil Vader. Quatre catégories d'exposants sont invitées à présenter leurs créations : des designers de produits, une styliste, des concepteurs de bijoux et des producteurs alimentaires. L'occasion pour le grand public de découvrir, côte à côte, les bijoux fantaisie de Vanina vendus chez Colette Paris et les variations autour de la moucharabié, en or 18 carats, de Ralph Masri, lauréat du UK Jewellery Award. Ou encore la collection prêt-à-porter de Sara Melki (qui a fait ses armes chez Proenza Schouler), coupes graphiques et influences ethniques.

Les designers de produits seront les mieux représentés dans cette exposition où l'on pourra découvrir les objets en porcelaine, édités par Vista Alegre, ainsi que les boîtes à stylo en bois de David/Nicolas (binôme désigné étoile montante de la Milan Design Week par le New York Times) ; les tables, miroirs, tabourets et bougeoirs de Carla Baz (lauréate du prix du design de la Fondation Boghossian en 2013) ; les coussins imprimés de vanités ou de calligraphies de Joe Arida (styliste, directeur artistique et photographe entre autres) ; les objets transformés de HHD Henry Dakak Jr (formé auprès de maîtres artisans) ; les luminaires et autres sublimations d'objets usuels de Marc Dibeh (remarqué pour sa collection Wires parmi les créateurs les plus fascinants du Salon du design contemporain de Miami).

Cette exposition dédiée à l'art de vivre invite aussi les producteurs alimentaires et l'on y découvrira les saveurs des sauces italiennes de « Sapori di Tery » (qui offre des classes de cuisine au Kitchen lab et dont les produits sont vendus à Souk el-Tayyeb) ; les infinies variétés de miel et de confiseries et pâtisseries à base de miel de « L'Atelier du miel » qui s'est donné pour vocation de préserver les traditions locales, et l'huile d'olive de première qualité et les olives juste parfaites de House of Zejd. Et puisqu'on est dans le bien-manger, autant emporter avec soi le magnifique album Beirut Cooks de Pascale Habis qui le signera à l'occasion. Un livre qui invite les meilleurs amateurs de la place à partager leurs recettes. Ce qui est sûr, c'est qu'on ne repartira pas les mains vides puisqu'un disque réunissant les meilleurs groupes libanais du moment sera offert à tous les présents. Cette compilation créée avec l'aide de la Sacem regroupe des titres de Epic, epiSode, Adonis, Aziza, FareeQ el-Atrash, Karim Khneisser, Zeid and the Wings, Ashekman, Diamond Setter, Loopstache et J'EAN. Vendredi 14 novembre, à 18h, au People, ce sera surtout la fête. On n'est pas invité, on est attendu.

 

 

Au départ, il y a eu ces longs mois de désamour pour un centre-ville pris au piège des réunions du Parlement, régulièrement bouclé et privé de ses promeneurs. Il n'en fallait pas davantage à Tony Salamé, le très résilient fondateur et CEO de l'enseigne Aïshti, pour mener une action tous azimuts dans le but d'inverser la tendance. Ayant ouvert sa première boutique avant la fin...

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