La faculté de gestion des affaires de l'Université antonine organise un concours intitulé « Chercheurs contre la corruption » adressé aux étudiants en sciences de gestion (licence et master). Vingt-deux candidats ont présenté, le 3 septembre dernier, leurs projets de recherche portant sur la corruption et ses problématiques, qui seront approfondis par les jeunes chercheurs. Parmi les sujets proposés par les étudiants : la corruption menace le Liban ; la corruption et la fraude fiscale dans la Békaa ; la corruption au ministère des Finances ; le blanchiment d'argent et l'avenir du secret bancaire ; la corruption dans les institutions privées et publiques au Liban.
À travers cette compétition, l'Université antonine veut inciter les étudiants à s'informer sur l'ampleur et la gravité de la corruption, du moins au Liban. Le Dr Georges N. Nehmé, doyen de la faculté de gestion des affaires, explique : « Il faut sensibiliser l'étudiant sur la corruption. Les jeunes représentent la société et l'espoir d'un avenir meilleur. » Les participants doivent présenter « un travail de recherche, similaire à un mémoire de fin d'études, sous forme de manuscrit de 30 à 50 pages , poursuit le Dr Nehmé. L'étudiant est suivi par un superviseur qui l'aidera durant ses recherches. » Le dossier comprend deux parties, l'une théorique, l'autre pratique, englobant une stratégie informative, un repérage sur le terrain en lien avec la thématique choisie, un recueil des indicateurs, des enquêtes, des questionnaires. « Qu'il gagne ou pas, l'étudiant au master aura fait son projet de mémoire qui sera publié par les éditions de l'Université antonine. »
Lors de la cérémonie de remise des prix, prévue au sein de la faculté de gestion des affaires le 9 décembre, trois projets seront primés. Le premier bénéficiera d'un prix de 1 500 000 LL, le deuxième de 1 000 000 LL et le troisième de 500 000 LL.
« Nous comptons à l'avenir ouvrir ce concours aux autres universités », affirme le Dr Nehmé.
