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Le chef d'un parti soudanais d'opposition interdit de voyager

Le chef d'un parti soudanais d'opposition, récemment libéré de prison, a affirmé avoir été interdit dimanche de quitter le pays alors qu'il voulait embarquer à bord d'un vol pour Dubaï.
Président du Congrès soudanais, Ibrahim el-Cheikh a dit avoir passé les douanes à l'aéroport de Khartoum tôt dimanche mais avoir ensuite été empêché de monter à bord de l'avion par un officier du puissant Service national de renseignement et de sécurité (NISS).
"Après que j'ai donné ma carte d'embarquement, un officier du NISS est venu et m'a dit que j'avais interdiction de voyager. Il a pris mon passeport et m'a indiqué que je pouvais venir le récupérer dans les bureaux du NISS" lundi, a-t-il ajouté dans un communiqué.
Les services de sécurité ne lui ont pas précisé pourquoi ils l'empêchaient de partir, a-t-il ajouté.
M. Cheikh, un homme d'affaires et ancien professeur d'université, avait été libéré en septembre après avoir passé près de trois mois derrière les barreaux.
Il avait été arrêté après avoir accusé les RSF (Rapid Support Forces) --une force paramilitaire liée aux services de sécurité soudanais et qui combat la rébellion--, d'exactions contre les populations civiles au Darfour, une région en proie à la guerre et aux violences depuis 2003.
Ces violences ont fait en dix ans au moins 300.000 morts selon l'ONU.

Le chef d'un parti soudanais d'opposition, récemment libéré de prison, a affirmé avoir été interdit dimanche de quitter le pays alors qu'il voulait embarquer à bord d'un vol pour Dubaï.Président du Congrès soudanais, Ibrahim el-Cheikh a dit avoir passé les douanes à l'aéroport de Khartoum tôt dimanche mais avoir ensuite été empêché de monter à bord de l'avion par un officier du...