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Première critique de la presse syrienne contre l'émissaire de l'Onu

Un quotidien proche du régime syrien a critiqué pour la première fois dimanche l'émissaire spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan De Mistura, qui a proposé d'instaurer des zones de cessez-le-feu.
"De Mistura est investi d'une mission claire fondée sur une solution de la crise par des négociations entre Syriens. Mais il s'est un peu égaré dans des déclarations faites peut-être sous pression internationale", écrit al-Watan.

L'émissaire de l'Onu "devrait s'informer davantage sur les réconciliations" qui ont été effectuées entre le gouvernement syrien et les rebelles, estime le quotidien, en soulignant que de telles réconciliations "signifient que les combattants (rebelles) remettent leurs armes et retournent dans le giron de l'Etat".
D'après le journal, l'émissaire devrait agir "dans le cadre de sa mission et des priorités qu'il avait annoncées" lors de sa visite à Damas en septembre.

Le régime est hostile à tout ce qui peut ressembler à une "zone tampon" car il estime que c'est une atteinte à sa souveraineté et surtout que cela pourrait servir de bases pour les rebelles qui cherchent depuis plus de trois ans à renverser le président Bachar el-Assad.
M. De Mistura, qui avait rencontré le chef de l'État en septembre, avait affirmé alors qu'il fallait "affronter les groupes terroristes" tout en favorisant un processus politique pour mettre fin au conflit syrien.
Pour al-Watan, De Mistura "ne devrait pas se laisser prendre par (..) les rêves des Etats régionaux et occidentaux qui veulent diviser la Syrie sous des prétextes humanitaires".

L'émissaire spécial avait proposé jeudi, à l'issue d'une réunion avec les 15 membres du Conseil de sécurité, d'instaurer des zones de cessez-le-feu pour permettre la distribution de l'aide humanitaire.
"Cela devrait être une zone dans laquelle les combats seraient suspendus pour permettre une amélioration de l'aide humanitaire et pour que les gens sachent, qu'au moins dans ces endroits, il n'y aura pas de combats", avait-il ajouté.

M. de Mistura qui a succédé cet été à Lakhdar Brahimi, a effectué des visites récemment en Russie et en Iran, deux alliés de Bachar el-Assad.

Un quotidien proche du régime syrien a critiqué pour la première fois dimanche l'émissaire spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan De Mistura, qui a proposé d'instaurer des zones de cessez-le-feu."De Mistura est investi d'une mission claire fondée sur une solution de la crise par des négociations entre Syriens. Mais il s'est un peu égaré dans des déclarations faites peut-être...