Mohammad Machnouk entouré du directeur de l’Eau, Fadi Comair, du président de l’Association Ibrahim Abdel Aal, Nasser Nasrallah, et de deux autres intrevenants, Mme el-Agizy, représentant le Conseil arabe de l’eau, et M. Droubi, représentant le projet de l’adaptation au changement climatique dans le secteur de l’eau dans la région Mena.
Le ministre de l'Environnement Mohammad Machnouk a inauguré hier un atelier de travail sur le thème « Le changement climatique et l'eau : généraliser le concept et le financement des projets ». Organisé par le Conseil arabe de l'eau, l'Agence allemande de coopération (Giz) et l'Association Ibrahim Abdel Aal, l'atelier de travail se poursuivra durant trois jours à l'hôtel Crowne Plaza à Hamra. Cet atelier de travail, auquel participent des représentants des différentes administrations concernées, vise à renforcer les capacités en matière d'introduction des concepts du changement climatique dans les différentes politiques.
Selon M. Machnouk, un tel atelier de travail vient compléter les études du ministère de l'Environnement sur les impacts du changement climatique sur l'eau et l'économie, en vue de parvenir à une meilleure gouvernance environnementale au Liban. Il a mis en garde contre une baisse de la pluviométrie de l'ordre de 45 % d'ici à 2090 par rapport au taux actuel, selon les projections. Pour lui, le Liban devrait craindre 18 jours de sécheresse en plus en moyenne par an.
« Le changement climatique représente désormais un grand danger pour les ressources hydrauliques du Liban, ainsi que pour les différentes catégories sociales et les secteurs, qui devront faire face au coût qu'impliquent les conséquences du réchauffement », a-t-il dit.
Le ministre a énuméré des projets en cours pour arriver à stocker davantage d'eau, insistant sur l'importance de projets tels que les barrages, « à condition qu'ils soient étudiés de manière à éviter les conséquences néfastes sur l'environnement ». Parmi les projets qu'il a cités, des installations pour collecter l'eau de pluie sur les toits des serres agricoles, avec la campagne de sensibilisation qui les accompagne, des études sur les conséquences du changement climatique, la rédaction d'un rapport national sur les besoins techniques du Liban en matière de développement durable, et les études d'impact pour les projets hydrauliques.
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