« Nous n'approuvons aucune ingérence extérieure dans l'échéance présidentielle. » C'est ce qu'a affirmé hier l'ambassadeur d'Iran, Mohammad Fateh Ali, à l'issue de sa rencontre avec le ministre des Télécommunications, Boutros Harb, avec lequel il a évoqué les développements dans la région et des questions se rapportant aux télécoms.
« L'Iran a déjà exprimé sa position à l'égard de l'échéance présidentielle au Liban à des occasions privées ou officielles, et il estime qu'il s'agit d'une échéance purement libanaise », a déclaré le diplomate qui a ajouté que « l'élite politique libanaise est capable d'apporter les réponses adéquates à toute situation politique au Liban ».
L'ambassadeur a en outre déclaré avoir examiné avec son interlocuteur la coopération entre les deux pays, notamment dans le domaine des télécommunications.
« Nous avons convenu de mette en place un comité d'experts qui sera chargé d'examiner toutes les questions susceptibles de renforcer les relations bilatérales et la coopération entre le Liban et l'Iran autour de la question des télécommunications », a ajouté le diplomate.
Le ministre Harb a par ailleurs reçu le député Samir Jisr avec lequel il a évoqué les questions politiques, notamment celles relatives à l'échéance présidentielle. Ils ont également examiné la question de la situation sécuritaire à Tripoli. Le ministre a par ailleurs reçu les députés Ayoub Hmayed, Alaeddine Terro et Dory Chamoun.
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