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Économie - Liban - Rapport

Le Liban à la 122e place en termes d’efficacité de la gouvernance

Le Liban a reculé de sept places en termes de contrôle de la corruption, un des éléments utilisés par la Banque mondiale pour évaluer l'efficacité des services publics dans une économie donnée.

Le pays du Cèdre s’est placé au 172e rang mondial et à la 15e place régionale en termes de contrôle de la corruption.

Le Liban a été classé à la 122e place au niveau mondial et au 10e rang parmi les pays de la région Mena dans le classement sur la gouvernance, établi par la Banque mondiale (BM) dans 215 pays dans le monde.
La BM classe les économies en fonction de la qualité des services publics et de leur indépendance vis-à vis des pressions politiques. L'étude évalue en outre l'efficacité de la bureaucratie en fonction de six indicateurs, notamment la stabilité politique, le contrôle de la corruption et la capacité du pays à faire respecter les lois en vigueur.
Selon la BM, citée par le Lebanon This Week de la Byblos Bank, le Liban a reculé de deux rangs dans le classement mondial, tandis que sa position dans la région n'a pas évolué. Le rapport se base sur une note variant entre - 2,5 et 2,5, la valeur supérieure correspondant aux pays dotés de la meilleure gouvernance. Le Liban a obtenu un score de - 0,44.
Au niveau mondial, le Liban est arrivé devant la Bolivie, la Moldavie et le Kosovo, mais derrière l'Albanie, la Russie et le Lesotho.
Selon l'étude, 57,6 % des pays du classement ont obtenu un meilleur score que celui du Liban. En termes de sous-indices, le pays du Cèdre s'est placé au 172e rang mondial et à la 15e place régionale en termes de contrôle de la corruption. Dans cette catégorie, le Liban a reculé de sept places en comparaison avec la précédente étude de la Banque mondiale.
Parmi les économies ayant un PIB de 10 milliards de dollars et plus, le Liban est plus corrompu que le Koweït et le Laos. D'un point de vue régional, le niveau de corruption du pays du Cèdre est moins élevé que celui du Yémen, de la Syrie, de l'Irak, du Soudan et de la Libye. En parallèle, il faut préciser que 50 % des pays dans le monde ont un meilleur score que le Liban dans cette catégorie.
Au niveau de la qualité de la réglementation, indicateur qui évalue l'application des lois favorables aux marchés, le Liban s'est placé au 106e rang mondial et au 9e régional. Dans cette catégorie, le pays a avancé de cinq places dans le classement mondial et gagné une position régionalement par rapport à la précédente étude. Le Liban s'est classé devant la Moldavie, la République dominicaine et le Sri Lanka en matière de réglementation des marchés, tandis qu'il est arrivé derrière la Serbie et le Koweït, parmi les économies ayant un PIB égal ou supérieur à 10 milliards de dollars.
Le Liban s'est par ailleurs classé au 159e rang mondial et à la 14e place régionale dans la catégorie « règles et lois », indicateur qui mesure le niveau de confiance des citoyens d'un pays en la capacité de ce dernier à faire respecter les lois. Dans cette catégorie, le Liban a perdu cinq places dans le classement mondial et deux parmi les pays arabes en comparaison avec l'année dernière.

Le Liban a été classé à la 122e place au niveau mondial et au 10e rang parmi les pays de la région Mena dans le classement sur la gouvernance, établi par la Banque mondiale (BM) dans 215 pays dans le monde.La BM classe les économies en fonction de la qualité des services publics et de leur indépendance vis-à vis des pressions politiques. L'étude évalue en outre...

commentaires (1)

Il y a pire? Lamentable, alors qu'il y a un demi-siècle, on était le pays arabe le plus évolué...

KHEIREDDINE EL-AHDAB

00 h 10, le 30 octobre 2014

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Commentaires (1)

  • Il y a pire? Lamentable, alors qu'il y a un demi-siècle, on était le pays arabe le plus évolué...

    KHEIREDDINE EL-AHDAB

    00 h 10, le 30 octobre 2014

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