Le secrétariat général du 14 Mars a plaidé hier en faveur d'une extension du champ d'application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité et d'une adhésion du Liban à l'alliance internationale contre l'État islamique.
Dans le communiqué qu'il a fait paraître hier au terme de sa réunion hebdomadaire, le secrétariat général du 14 Mars a souligné qu'« avec les événements qui secouent la région, les Libanais ont conscience de deux dangers : le premier se rapporte à une recrudescence des hostilités à la frontière et à une discorde dans la Békaa, et le second à l'effondrement de l'État, aux agressions contre l'armée et à la perte d'une volonté politique fédératrice ».
Selon le texte, il est impératif, compte tenu de ces données et « pour empêcher que la guerre civile en Syrie ne se transpose au Liban, de demander au gouvernement d'élargir le champ d'application de la résolution 1701 à la frontière avec la Syrie et d'adhérer sans équivoque à la coalition internationale contre le terrorisme, ce qui est de nature à assurer à notre armée une immunité internationale et à la doter des outils nécessaires à la lutte contre le terrorisme ».
Le secrétariat général du 14 Mars a invité le gouvernement à lancer « sans tarder » le processus devant déboucher sur les deux et l'a appelé à « régler l'état d'anarchie qui prévaut au plan de la sécurité et qui s'exprime par les rapts en série, toujours dans les mêmes régions ». Il a déploré dans ce cadre « la paralysie au niveau de la prise de décision dans le domaine de la sécurité », avant de mettre en garde contre le vide institutionnel, notamment à la présidence de la République.
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