Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole - Lamia SFEIR DAROUNI

La mort de quelques soldats...

Il y avait ces soldats courageux, qui servaient leur pays et répondaient aux ordres de leur général. Ils avaient 18 ans, 20 ans. Ils défendaient une cause qu'ils croyaient juste. Disparus, un octobre 1990. Emprisonnés, jetés comme des rats dans les geôles syriennes, dans des conditions inhumaines, abominables, insupportables. Leur chef les a abandonnés à leur sort et a trouvé refuge dans un pays d'accueil. À l'époque, personne n'en parlait, car à l'époque, sous la botte syrienne, le sujet était plus que tabou. C'était une question de vie ou de mort. Et la vie de ces centaines de soldats n'en valait pas la peine. Elle ne servait pas les intérêts de leur chef et ceux de nos dirigeants. Ils s'en sont alors lavé les mains, les ont relégués aux oubliettes et ont laissé leurs parents pleurer leur sort et espérer leur retour. Ces soldats ont payé de leur vie la lâcheté de ceux qui sont supposés les protéger et continuent de payer de leur vie l'incompétence de nos dirigeants.
Vingt-cinq ans plus tard, rebelote. Même chefs, mêmes intérêts. L'histoire recommence. Trente soldats se font lâchement kidnapper par une bande armée jusqu'aux dents. Une bande qui a largement eu le temps de s'infiltrer jusque dans nos villages. Une bande qui avait les mains et les coudées libres, car nos dirigeants n'ont rien vu venir et n'ont rien fait pour les contenir ! Nos soldats sont piégés comme des rats, livrés à des gens pour qui le terme sanguinaire semble dérisoire tellement leurs atrocités dépassent l'imagination. La bande armée jubile, profite des querelles de nos dirigeants, du chaos qui s'ensuit dans le pays. Ses membres décapitent nos soldats l'un après l'autre, au vu et au su de tout le monde. Ils exposent leur tête à la face de nos dirigeants, menacent d'en tuer d'autres. Les parents hurlent leur douleur, retiennent leur souffle. Nos dirigeants s'indignent pour la forme mais ne réagissent toujours pas. Ils ne jugent pas utile de s'unir et de former un gouvernement pour contrer la barbarie de l'ennemi. Ils continuent leur valse de mensonges et de promesses, dorment sur leurs « lauriers » et assistent en témoins silencieux au drame de ces soldats. Trois, douze, vingt soldats décapités, leur vie ne vaut pas la peine de réagir ! Finalement les vrais coupables ne sont pas ceux que l'on dénonce. Les vrais bourreaux ne sont pas ceux qui tuent.
Une fois de plus, nos soldats vont payer de leur vie la lâcheté et l'incompétence de ceux qui sont appelés à les protéger. Une fois de plus, le pays a plongé dans le chaos et l'horreur. Et une fois de plus, l'histoire ne nous aura rien appris. On reprendra les mêmes et on recommencera. Finalement, la mort de nos soldats n'aura servi à rien !

Lamia SFEIR DAROUNI

Il y avait ces soldats courageux, qui servaient leur pays et répondaient aux ordres de leur général. Ils avaient 18 ans, 20 ans. Ils défendaient une cause qu'ils croyaient juste. Disparus, un octobre 1990. Emprisonnés, jetés comme des rats dans les geôles syriennes, dans des conditions inhumaines, abominables, insupportables. Leur chef les a abandonnés à leur sort et a trouvé refuge...
commentaires (3)

j'AJOUTE À LA FIN : LES UNS VOLENT, S'ENVOLENT, S'AFFOLENT ET DIVINEMENT S'AURÉOLENT... ET LES AUTRES SOMNOLENT, SE DÉSOLENT, CHANTENT ET DANSENT BÊTEMENT DES FARANDOLES ! N'EST-CE PAS "LES MILLE ET UNE NUIT" TABA3 IL TI3TIR ?

LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

11 h 48, le 10 octobre 2014

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • j'AJOUTE À LA FIN : LES UNS VOLENT, S'ENVOLENT, S'AFFOLENT ET DIVINEMENT S'AURÉOLENT... ET LES AUTRES SOMNOLENT, SE DÉSOLENT, CHANTENT ET DANSENT BÊTEMENT DES FARANDOLES ! N'EST-CE PAS "LES MILLE ET UNE NUIT" TABA3 IL TI3TIR ?

    LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

    11 h 48, le 10 octobre 2014

  • MAIS MADAME, NOUS VIVONS AU PAYS DES MERVEILLES... DES MILLE ET UNE NUIT... OU DE LA NUIT ÉTERNELLE C'EST LA MÊME CHOSE... RAPPELEZ-VOUS : ALI BABA LE GÉNÉRAL PER(S)CÉ... SINDIBAD L'ILLUSTRE SUR LE TAPIS BIEN PER(S)CÉ... LA LAMPE OU "MANAR" MERVEILLEUSE PLUS PER(S)CÉE... ANTAR IBN CHEDDAD, CONFLIT S'IL EST PER(S)CÉ ? ... ET LES DJINS "PAS DU GIN" MAIS LES DJINS TOUT AUSSI PER(S)CÉS... TANT DE PER(S)CÉS... PERCÉS PAR DES FLÈCHES ? ON NE LE SAIT. ET... ET... DE L'AUTRE CÔTÉ... IL Y A LES MÊMES EN SA...(3)OUD... AUSSI PERCÉS !

    LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

    09 h 40, le 10 octobre 2014

  • Oui ces soldats sont des heros. Nos heros. Quant a leurs leaders, c'est une bande d'irresponsables et d'incapables qui ne cherchent qu'a satisfaire leurs propres interets. Notre armee est notre fierte!

    Michele Aoun

    09 h 04, le 09 octobre 2014

Retour en haut