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Liban

Enquête ouverte sur les circonstances de la mort de Céline Rakan

Le ministère de la Santé a déféré le dossier relatif à la mort de Céline Rakan au parquet. Photo tirée de la page Facebook de Yasser Rakan, son père

Samedi 4 octobre, le père de Céline Rakan, 4 ans, a annoncé la mort de sa fillette sur sa page Facebook. « Céline est morte, écrit-il. Je n'ai pas pu la faire évacuer. Il me fallait encore vingt jours avant de pouvoir l'amener au Canada. Céline est morte à cause d'un vaccin avarié. Elle est morte le jour où je lui ai acheté son billet d'avion. Ma chère Céline était confiante que je l'emmènerai loin de la corruption, c'est la raison pour laquelle elle a accepté de se faire vacciner. Pardonne-moi, ma fille, je ne savais pas comment fonctionne ce pays. »
L'annonce de la mort de la petite Céline a été largement reprise par les médias locaux et diffusée sur les réseaux sociaux. Aussitôt, le ministre de la Santé, Waël Bou Faour, a contacté le père de Céline, Yasser Rakan, lui demandant le nom du médecin qui a traité la fillette, pour l'interroger et s'assurer si c'est bien le vaccin qui a causé la mort ou s'il s'agit d'une autre raison, ou peut-être d'une erreur médicale. Yasser Rakan a toutefois refusé de dévoiler le nom du médecin, évoquant des raisons personnelles.
Le ministère de la Santé va quand même ouvrir une enquête, sur instructions de M. Bou Faour, qui a exhorté le père de Céline de coopérer afin de faire la lumière sur les circonstances du décès.
Le ministre a en outre assuré dans un communiqué que « tous les vaccins (pour enfants) distribués par le ministère aux centres et dispensaires médicaux sont obtenus auprès de l'Unicef et font l'objet d'une supervision continue ». M. Bou Faour a ajouté que « des centaines d'enfants sont vaccinés au quotidien sans que des effets secondaires ne soient signalés ». Et de rappeler « l'engagement » de son ministère à « veiller sur la santé des Libanais et à préserver la santé publique ».
Contacté en soirée par L'Orient-Le Jour, le directeur général du ministère de la Santé, le Dr Walid Ammar, a confié que le dossier a été déféré devant le parquet, qui peut contraindre le père à dévoiler le nom du médecin pour les besoins de l'enquête. « Nous avons pu savoir que le médecin exerce dans le secteur privé », ajoute-t-il. Et d'affirmer : « Un tel scandale peut nuire à la santé publique, d'autant qu'il représente une campagne contre la vaccination. L'affaire doit être tirée au clair. »

Samedi 4 octobre, le père de Céline Rakan, 4 ans, a annoncé la mort de sa fillette sur sa page Facebook. « Céline est morte, écrit-il. Je n'ai pas pu la faire évacuer. Il me fallait encore vingt jours avant de pouvoir l'amener au Canada. Céline est morte à cause d'un vaccin avarié. Elle est morte le jour où je lui ai acheté son billet d'avion. Ma chère Céline était...

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