Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu prononçant son discours, lundi 29 septembre 2014, à la tribune de l'Onu. Andrew Burton/Getty Images/AFP
Un Iran possédant l'arme nucléaire représenterait "la plus grave menace pour nous tous", a martelé lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la tribune de l'Onu.
Vaincre le groupe Etat islamique (EI) et laisser à l'Iran la capacité d'obtenir la bombe atomique "serait comme gagner une bataille et perdre la guerre", a-t-il ajouté dans un long discours devant l'Assemblée générale des Nations unies.
Les capacités nucléaires de l'Iran "doivent être totalement démantelées", a-t-il affirmé, qualifiant la République islamique de "régime le plus dangereux au monde dans la région la plus dangereuse du monde".
"Maintenant, imaginez le danger que représenterait l'Iran s'il possédait des armes nucléaires", a-t-il lancé. "Mesdames et messieurs, laisseriez-vous l'EI enrichir de l'uranium, construire un réacteur à eau lourde ou mettre au point des missiles balistiques intercontinentaux? Bien sûr que non".
L'Iran "est en train d'essayer de nous embobiner pour parvenir à un accord (...) qui lui permettra d'accéder au seuil nucléaire", c'est-à-dire de détenir les composantes de l'arme atomique et la possibilité d'assembler une bombe en très peu de temps.
Il faisait référence aux dernières discussions entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) qui s'est achevée samedi à New York sans progrès notables.
Les parties se sont donné jusqu'au 24 novembre pour parvenir à un accord définitif qui garantirait le caractère exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales contre Téhéran.
La capacité d'enrichissement d'uranium de l'Iran est au cœur des négociations: l'uranium faiblement enrichi alimente des centrales électriques, mais enrichi à un niveau élevé il peut servir à fabriquer une bombe.
Le Premier ministre israélien a aussi dénoncé "les larmes de crocodile" versées selon lui par le président iranien Hassan Rohani à la même tribune de l'Onu la semaine dernière: "Entendre le président iranien déplorer l'expansion du terrorisme est le summum de la duplicité", a-t-il estimé.
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MAIS SI LA PUISSANCE NUCLÉAIRE, PARTANT L'HÉGÉMONIE SUR LA RÉGION, EST EN SES MAINS... C'EST LA PAIX !... HIER DANS UN DISCOURS IL DISAIT QUE BEAUCOUP DE PAYS ARABES NORMALISENT... OU ONT DÉJÀ NORMALISÉ LEURS RELATIONS AVEC LUI... L'ABRUTISSEMENT AIDANT !
11 h 27, le 30 septembre 2014