Brèves diplomatiques

L'ambassadeur du Mexique invite les Libanais à renforcer leur unité
L'ambassadeur du Mexique au Liban, Jaime Garcia Amaral, a déclaré que le Mexique accordait un intérêt particulier aux développements dans la région et aux menaces qui secouent la sécurité et la stabilité du Liban. M. Amaral a dénoncé le terrorisme sous toutes ses formes et souhaité que les Libanais « renforcent leur unité et s'éloignent de la discorde confessionnelle ».
M. Amaral se prononçait lors d'une cérémonie à l'occasion de la fête nationale du Mexique, au Saint Georges Yacht Club. Une cérémonie au cours de laquelle il n'a pas manqué de rendre hommage à l'armée libanaise et aux forces de l'ordre. Il a présenté ses condoléances aux familles des victimes des terroristes et espéré la libération des soldats enlevés.

L'ambassadrice d'Espagne ne « voit pas l'Orient sans ses chrétiens »
« Je ne vois pas l'Orient sans ses chrétiens et leurs valeurs fondamentales, justice et liberté. » Tels sont les propos tenus par l'ambassadrice d'Espagne, Millagros Hernando, à l'issue d'une rencontre avec l'archevêque maronite de Beyrouth, Boulos Matar. Une réunion qui a porté aussi bien sur le rôle des chrétiens d'Orient que sur la situation locale et les retombées des guerres dans la région sur le Liban. Évoquant le vide présidentiel, Mme Hernando a estimé que « les Libanais sont conscients des dangers qui guettent leur pays s'ils ne renforcent pas le dialogue et l'entente entre eux ». L'ambassadrice a souligné que les regards de la communauté internationale se dirigent vers l'élection d'un nouveau président de la République le plus vite possible, et imputé la responsabilité du vide « aux responsables libanais qui prennent le Liban en otage ».

Zasypkin critique « la violation de la souveraineté sous le couvert de la guerre contre le terrorisme »
L'ambassadeur de Russie, Alexander Zasypkin, a indiqué hier au terme de sa visite auprès de l'ancien Premier ministre Nagib Mikati que « son pays s'oppose à toute prise de position sur la guerre contre le terrorisme sans l'autorisation du Conseil de sécurité de l'Onu ». « Il est inadmissible, sous le couvert de la guerre contre le terrorisme, de violer la souveraineté d'un État », a-t-il affirmé, craignant une détérioration de la situation sur le terrain, mais aussi des relations internationales.
Sur la situation au Liban, M. Zasypkin a mis l'accent sur la nécessité « de régler le problème de l'échéance présidentielle dans les meilleurs délais ». Il a estimé que la prochaine réunion du groupe international de soutien au Liban prévue à New York à la fin du mois pourrait être « une bonne étape pour renforcer l'appui international au Liban ».