Ils ont dit :

*Ahmad Fatfat, député de Denniyeh et membre du bloc du Futur, à la chaîne du Futur : « Ceux qui entravent l'élection présidentielle n'ont pas le droit de dire qu'ils sont favorables à la tenue des législatives. Ces propos s'adressent évidemment au Courant patriotique libre (...) Notre position est très claire : nous ne voulons pas qu'il y ait des législatives tant qu'il n'y a pas de président de la République. Il y a un grand danger de vide du pouvoir dans la mesure où en l'absence d'un chef d'État, un Premier ministre ne peut pas être désigné. De ce fait, nous ne nous cachons pas : nous disons que nous sommes avec la prorogation de la législature tant qu'il n'y aura pas de scrutin présidentiel. Maintenant, si la présidentielle a lieu, les choses seront différentes et nous pourrons alors nous contenter d'une prorogation de courte durée. »

* Georges Adwan, député du Chouf et vice-président des Forces libanaises, à l'issue d'un entretien avec le président de la Chambre, Nabih Berry : « J'espère qu'après ma longue entrevue avec (M. Berry), nous aurons la semaine prochaine des séances parlementaires pour légiférer sur les questions urgentes (...) En ce qui a trait aux législatives, notre position est claire, nous sommes avec la tenue des élections. Mais dans le même temps, il faut une action suivie de la part de la Chambre pour rester dans le cadre des lois (l'amendement des délais des élections). Et cela fait partie à mes yeux des questions très urgentes qu'il faut impérativement commencer à traiter dès la semaine prochaine. »

* Nadim Gemayel, député Kataëb de Beyrouth, à l'issue d'une messe sur le site de l'explosion qui a tué son père Béchir Gemayel à Achrafieh en 1982 : « N'ayez pas peur. Nous sommes les fils de l'espérance et nous résisterons à toutes les formes de tyrannie, d'oppression, de terrorisme, d'extrémisme et de menaces, quelle que soit leur provenance. »

*Akram Chehayeb, député PSP de Aley, dans une allocution à Kaslik : « La responsabilité nationale nous impose de coopérer entre nous pour élire un président. Nous devons en finir avec le vide. Et nous appelons ceux qui misent sur des bouleversements par-ci et des accords par-là à aller vers un dialogue intérieur destiné à déboucher sur un compromis pour le Liban avec lequel il devient possible de faire face aux tempêtes régionales. »

* Michel Moussa, député de Zahrani (bloc berryste), à la Voix du Liban 93,3 : « On ne peut plus persister indéfiniment dans le vide à la présidence et le report répété des séances électorales. Il est nécessaire de réactiver les institutions. Les tentatives du président de la Chambre, Nabih Berry, de rapprocher les points de vue entre les protagonistes politiques se poursuivent. »