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Moyen Orient et Monde - Arrêt sur image

« J’étais venue pour ses fiançailles, mais je l’ai enterrée dans sa robe de mariée »

Sabah Arar/AFP

Raghda Yaqoub venait tout juste de se fiancer à Alaa. Pour leur première sortie publique, les deux amoureux avaient décidé d'aller acheter des sucreries dans une boutique du quartier de Ghadir, à l'est de Bagdad. La mère et un jeune neveu d'Alaa les accompagnaient, raconte en larmes Adel, le père de Raghda. « Ne rentrez pas trop tard » ont été les derniers mots qu'il a dit à sa fille.
Trois bombes ont explosé à Ghadir ce soir-là, provoquant l'embrasement de générateurs à essence et des incendies dans les commerces à proximité. Pendant qu'Alaa garait la voiture, Raghda est morte par asphyxie, piégée dans un magasin qui n'avait pas de sortie de secours ni d'extincteurs, comme la mère d'Alaa et son neveu, âgé de cinq ans.
Dans le salon de la maison, orné d'un crucifix et d'une image du Christ, Ruha est éplorée. La sœur aînée de la défunte a fait le déplacement depuis la région autonome du Kurdistan, une zone dans l'ensemble épargnée par ce type de violence. « J'étais venue pour les fiançailles de Raghda, mais je l'ai enterrée, confie-t-elle. Je l'ai enterrée... dans sa robe de mariée, la seule chose qu'elle a emportée dans sa tombe. »

Raghda Yaqoub venait tout juste de se fiancer à Alaa. Pour leur première sortie publique, les deux amoureux avaient décidé d'aller acheter des sucreries dans une boutique du quartier de Ghadir, à l'est de Bagdad. La mère et un jeune neveu d'Alaa les accompagnaient, raconte en larmes Adel, le père de Raghda. « Ne rentrez pas trop tard » ont été les derniers mots qu'il a dit...

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