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Liban

Signera ? Signera pas ? Le contrat franco-saoudien en cours de déblocage...

La visite en France cette semaine du prince héritier d'Arabie saoudite n'a pas permis de conclure l'accord libano-franco-saoudien pour

Alors qu'a pris fin jeudi la visite officielle en France du prince héritier d'Arabie saoudite, l'émir Salman ben Abdel Aziz, séjour au cours duquel on était en droit d'attendre une signature en bonne et due forme, un flou pas très artistique entoure le dossier de l'accord franco-saoudien portant sur une aide militaire de trois milliards de dollars au Liban.

Côté français, on laisse entendre que deux signatures saoudiennes manquent, dont celle du ministre des Finances, M. Ibrahim al-Assaf, ajoutant qu'en ce qui concerne l'Élysée et les ministères des Affaires étrangères et de la Défense, aucune anomalie n'est à signaler ni du côté gouvernemental ni du côté des industries sollicitées.
Qualitativement, on parle d'hélicoptères de transport et de combat (des Gazelles équipées de missiles Hot) ainsi que de patrouilleurs maritimes à livrer d'urgence.

 

(Lire aussi : Aide militaire au Liban : une "partie compliquée" et toujours pas de percée en vue)


Pour le reste, les lenteurs constatées jusqu'ici sont causées par deux facteurs, indique une source politique proche du dossier. À savoir des objections israéliennes sur des missiles et d'autres équipements hautement sophistiqués et l'éternel prétexte que si l'on livrait à l'armée libanaise un équipement de haut niveau rien ne peut garantir qu'on ne le retrouvera pas aux mains du Hezbollah...
Pour le reste, Paris assure que cet accord sera appliqué dans des « délais raisonnables » et que le gouvernement n'a tenu compte ni des objections israéliennes ni des réserves relatives au Hezbollah.

 

(Pour mémoire : Le blocage inacceptable du « deal » franco-saoudien sauvé par le milliard du roi)


Les procédures administratives, ajoutent des responsables français concernés, suivent leur cours normal et seuls les délais de formation des personnels requis et les équipements qui n'existent pas en stock pourraient provoquer certains décalages...
Pour ce qui est des signatures, tout serait prêt en France. Pas de souci non plus, disent des spécialistes du monde de l'armement quant aux couacs provoqués par les exigences de certains intermédiaires d'entreprises françaises et par les 150 millions d'euros d'honoraires de l'ODAS, organisme mixte chargé d'office de veiller à la stricte application des contrats d'armement.

Souci français également : la rallonge d'un milliard du roi Abdallah. Des « commerciaux » des industries d'armement intensifient leurs contacts pour que le budget royal confié au président Saad Hariri soit lui aussi entièrement dépensé en France... Entre-temps et pour cause d'hospitalisation d'un ministre saoudien, chaque jour de retard peut causer des pertes en vies humaines dans les environs de Ersal ou peut-être ailleurs.

 

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Côté français, on laisse...
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