Les familles des militaires enlevés par les jihadistes lors des combats à Ersal (Békaa) ont boycotté vendredi la réunion de la cellule gouvernementale de crise traitant du dossier, rapportent plusieurs médias libanais.
Lors du Conseil des ministres qui s'est tenu jeudi, le gouvernement a chargé une commission présidée par le Premier ministre du dossier des otages et de la situation à Ersal et ses environs. En parallèle du Conseil, les parents des militaires enlevés avaient mené un sit-in devant le siège du gouvernement, donnant un ultimatum de 24 heures pour résoudre la crise.
Les jihadistes qui détiennent toujours 29 militaires depuis les combats début août avec la troupe, réclament notamment la libération des prisonniers islamistes détenus à la prison de Roumieh, en échange de la libération des otages.
La cellule de crise est présidée par le Premier ministre Tammam Salam, en présence des ministres de la Défense Samir Mokbel, de l'Intérieur Nouhad Machnouk, de la Justice Achraf Rifi, et des Affaires étrangères Gebran Bassil.
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