Le gouvernement a rejeté jeudi tout compromis dans l'affaire des militaires pris en otage depuis les affrontements entre les jihadistes et l'armée, début août, à Ersal (Békaa). Le cabinet a également refusé tout échange entre les militaires retenus en otage et des détenus islamistes dans la prison de Roumieh, comme l'exigent les jihadistes.
"Les ministres ont souligné à l'unanimité l'importance d'adopter une position unifiée au sein du gouvernement pour que les contacts établis en vue de libérer les militaires portent leurs fruits, a déclaré le ministre de l'Information", Ramzi Joreige, à l'issue d'une réunion de plusieurs heures. Le cabinet a donc assuré à l'unanimité que la sécurité des otages ne peut faire l'objet d'un compromis ou d'un échange car l'Etat "fera catégoriquement face à tout ce qui menace leur vie". Le ministre a ajouté que l'affaire des otages pourrait faire l'objet de négociations à travers des canaux internationaux.
M. Joreige a dans ce contexte annoncé que le gouvernement a chargé une commission présidée par le Premier ministre Tammam Salam du dossier des otages et de la situation à Ersal et ses environs. Le cabinet a également appelé l'armée et les forces de sécurité à prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir le calme dans la région et libérer les militaires.
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