Rechercher
Rechercher

Cinema- - Au Metropolis Empire Sofil, du 4 au 10 septembre

« Saura, ou la narration dansée », un cycle Carlos Saura

« La Caza (La Chasse) ».

L'Association Metropolis Cinema et l'institut Cervantès de Beyrouth, en collaboration avec l'ambassade d'Espagne, l'AECID et ICAA et avec le soutien de la banque BLC, poursuivent leur vocation de promotion et de diffusion du cinéma espagnol à Beyrouth. Après le succès des cycles Buñuel et Almodóvar, Metropolis et l'institut Cervantès proposent un panorama de la production cinématographique du célèbre réalisateur et scénariste espagnol Carlos Saura. Un cycle intitulé « Saura, ou la narration dansée » permettant de revisiter certaines de ses œuvres.
Carlos Saura aime filmer la musique, comme en témoignent la plupart de ses réalisations et, plus récemment, Flamenco, Flamenco, un véritable voyage au cœur du flamenco, de sa lumière et de ses couleurs. D'autre part, La prima Angélica (La cousine Angélique), Elisa, vida mía (Elise, mon amour), Mama cumple 100 anos (Maman à 100 ans) sont autant de portraits de la vie bourgeoise pendant le gouvernement de la transition espagnole. Une bourgeoisie contrainte à danser à deux moments historiques se situant dans deux mondes différents. Au programme également des films biographiques, tels que Goya en Burdeos qui dépeint la vie du peintre méconnu Francisco Goya, et des films politiques, tels que Ay, Carmela ! et La Caza (en version restaurée), qui a valu au cinéaste l'Ours d'argent du meilleur réalisateur au Festival international du film de Berlin en 1966.
Sept films, sept jours sous toutes ses formes, d'ode à la danse, à la musique et au chant de tradition latine.

Programme

Ce soir en ouverture, jeudi 4 septembre
La Caza ou La Chasse (1966, 91 min, DCP) copie restaurée.
Avec Ismael Merlo, José María Prada et Alfredo Mayo.

Trois amis, ayant participé à la guerre civile espagnole du côté de Franco, se retrouvent dans la propriété de José pour chasser le lapin. Enrique, jeune homme d'une vingtaine d'années, les accompagne pour sa première partie de chasse sur ce terrain que les trois ont connu durant une bataille. Juan, un vieux fermier estropié, et sa fille Carmen gardent le domaine et servent Don José.
Chacun vit une période difficile de sa vie et dévoile l'étendue de ses frustrations. La journée va se dérouler sous une chaleur torride où les passions et les rancœurs vont remonter à la surface et aboutir à une explosion de violence. Par le biais de la métaphore, Carlos Saura aborde le problème des conséquences de la guerre franquiste mais, plus largement, celui de la violence. C'est une belle œuvre radicale qui met le spectateur mal à l'aise dès le premier plan. Elle a reçu l'Ours d'argent à Berlin pour son réalisateur en 1966.

Vendredi 5 septembre
La prima Angélica (1974, 107 min, 35 mm).
Avec Jose Luis López Vázquez, Lina Canalejas et Fernando Delgado.
Luis retourne en Castille, dans le village de son enfance, pour exécuter les dernières volontés de sa mère défunte. Le passé resurgit, les souvenirs ont un goût amer.

Samedi 6 septembre
Elisa, vida mía (1977, 125 min, Digital).
Avec Fernando Rey et Géraldine Chaplin.
Luis vit seul dans une vaste demeure depuis qu'il a abandonné sa famille il y a vingt ans. Un jour, sa fille Elisa vient lui rendre visite. Au fil des conversations, Elisa se rapproche de ce père qu'elle avait oublié. Mais la maladie dont Luis est atteint vient assombrir ces retrouvailles.

Dimanche 7 septembre
Mamá cumple 100 años (1979, 94 min, 35 mm).
Avec Géraldine Chaplin.
L'anniversaire de la grand-mère qui a cent ans provoque un conflit familial.

Lundi 8 septembre
Ay, Carmela ! (1990, 102 min, Digital).
Avec Carmen Maura.
En pleine guerre civile espagnole, deux comédiens ambulants, qui chantaient pour les républicains, sont arrêtés en zone contrôlée par les franquistes. Sous la pression de ces derniers, ils acceptent d'animer une dernière soirée offerte à des combattants polonais des Brigades internationales qui ont été capturés et vont être fusillés le lendemain.

Mardi 9 septembre
Goya en Burdeos (1999, 100 min, Digital).
Avec Francisco Rabal.
Le film recrée les derniers jours de l'exil du peintre à Bordeaux, alors qu'il vit avec sa maîtresse Leocadia et leur fille de douze ans, Rosarito. Goya est malade et hanté par ses souvenirs et par l'œuvre qu'il n'est plus capable de continuer.

Mercredi 10 septembre
Flamenco, Flamenco (2010, 97 min, Digital).
Ce nouveau chef-d'œuvre musical de Carlos Saura fait un portrait plein de grâce des musiques, chants et danses du flamenco actuel. En réunissant aussi bien les plus grands maîtres (Paco de Lucía, Manolo Sanlúcar, José Mercé...) que les nouveaux talents de cet art envoûtant (Sara Baras, Miguel Poveda...), le réalisateur nous propose un véritable voyage au cœur du flamenco, de sa lumière, de ses couleurs.

Tous les films sont en espagnol, sous-titrés anglais sauf « La caza » et « Flamenco, Flamenco », sous-titrés français.
Projections à 20h30. Info : 01/204080. Ticket : 6 000 LL. Festival Pass : 30 000 LL.
beirut.cervantes.es | metropoliscinema.net

L'Association Metropolis Cinema et l'institut Cervantès de Beyrouth, en collaboration avec l'ambassade d'Espagne, l'AECID et ICAA et avec le soutien de la banque BLC, poursuivent leur vocation de promotion et de diffusion du cinéma espagnol à Beyrouth. Après le succès des cycles Buñuel et Almodóvar, Metropolis et l'institut Cervantès proposent un panorama de la production...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut