Le vice-secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a estimé hier que « toute solution, à Ersal ou ailleurs, qui ne considère pas Daech comme un danger, n'en est pas une ». « Cela se répercutera négativement sur ceux qui cuisinent avec le fiel, s'ils pensent qu'ils résolvent des problèmes en occultant cette organisation, en lui facilitant la tâche, en lui assurant des circonstances objectives ou en l'aidant », a indiqué cheikh Kassem lors d'une allocution à Bourj Brajneh.
« Certains veulent exploiter cette organisation en pensant qu'ils peuvent profiter de la terreur qu'elle crée. Mais ils ne pourront pas. Daech est un danger pour tous sans exception », a-t-il noté.
Naïm Kassem a par ailleurs estimé que « les horizons sont bloqués au Liban pour ce qui est d'une issue de crise », et que « la faute est au 14 Mars ». « Ils continuent de distribuer des accusations et des insultes à tort et à travers. Cela signifie qu'ils sont en manque de projet politique et de direction politique. Ils justifient leur défaite par des hurlements qui ne servent à rien », a-t-il poursuivi.
« Si vous voulez élire un président, un accord est inéluctable. Nul n'empêche cela. Mais si cela est reporté pour une raison ou une autre, au moins facilitons l'action de l'État et des services publics, réunissons la Chambre et adoptons l'échelle des salaires (...) », a ajouté cheikh Kassem.
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