Comme tous les dossiers au Liban, celui-là traîne depuis des années. Encore une fois, les habitants de Aïn Saadé et de Aïn Najm ont menacé d'avoir recours aux grands moyens, et cela en manifestant et en bloquant des routes si le ministère de l'Énergie et de l'Eau applique la décision déjà prise en Conseil des ministres de mettre en place une ligne de haute tension aérienne au-dessus de leurs maisons, qui devrait relier tout un circuit électrique allant du Liban-Nord au Liban-Sud.
Dans un communiqué publié hier, les associations civiles de Aïn Saadé, Aïn Najm, Beit Méry, Aïlout et Daychouniyé ont souligné qu'ils rejettent « la décision prise en Conseil des ministres, il y a quelques années, alors que Gebran Bassil était le ministre de l'Énergie et de l'Eau, et qui consistait à acheter les appartements, maisons et immeubles, au-dessus desquels devraient passer les lignes de haute tension. Cette décision, qui a été encore une fois évoquée lors du dernier Conseil des ministres, est considérée comme voulant pousser les habitants des localités en question à l'exode et va à l'encontre de la Constitution libanaise dont le prélude consacre le droit à la propriété privée.
Le texte appelle également les autorités à remplacer les câbles de haute tension aériens par d'autres souterrains.
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