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Liban

Nadim Gemayel : Le rôle créatif des chrétiens dans le monde arabe est le fondement de l’essor de cette région

Nadim Gemayel, entouré des parents et amis, coupant le gâteau à l’occasion du 32e anniversaire de l’élection de Béchir Gemayel. Photo Hassan Assal

À l'heure où non seulement le Liban mais également le monde arabe dans son ensemble sont confrontés à une grave crise existentielle dont l'enjeu se situe au niveau de certains choix de société, les Libanais ont célébré samedi dernier, 23 août, le 32e anniversaire de l'élection de Béchir Gemayel à la présidence de la République. À l'ombre d'une conjoncture régionale marquée par des révolutions et des bouleversements qui remettent en cause l'ordre établi qui sévissait depuis des décennies au Moyen-Orient, le député Nadim Gemayel a saisi l'occasion de ce 32e anniversaire pour remettre les pendules à l'heure et réaffirmer les constantes nationales et les positions de principe pour lesquelles a lutté le président martyr, notamment en ce qui concerne l'attachement au pluralisme, à la coexistence islamo-chrétienne dans le cadre du respect de l'autre et du droit à la différence, et l'attachement au « rôle créatif » des chrétiens au Liban et dans le monde arabe, sur les plans culturel, pédagogique, économique et politique, « fondement de l'essor de cette région », comme l'a souligné Nadim Gemayel.
Placée sous le thème « Une République qui ne connait pas la peur », la cérémonie, organisée par la Fondation Béchir Gemayel, a eu lieu à la résidence du président-martyr, à Bickfaya. Etaient notamment présents le président Amine Gemayel, la veuve du président disparu, Mme Solange Gemayel, sa fille, Mlle Youmna Gemayel, le ministre Sejaan Azzi, les députés Samer Saadé et Elie Marouni, le député Fady Karam, représentant le président du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, les anciens ministres Nayla Moawad et Ibrahim Najjar, Mme Rose Antoine Choueiri, Mme May Chidiac, ainsi que MM. Eddy Abillama, Fouad Abou Nader, Imad Wakim et de nombreux journalistes, personnalités politiques et religieuses.
Dans son discours prononcé au cours de cette célébration, le député Nadim Gemayel a d'abord souligné que le président Béchir Gemayel avait réussi à s'attirer la sympathie de « tout le Liban, toutes communautés et appartenances confondues, car les Libanais ont vu en lui le président qui pourrait mettre fin à la guerre civile et œuvrer en faveur de tout le Liban ». Déplorant la crise que traversent « les Libanais, la République et la collectivité chrétienne en général », le député de Beyrouth a déclaré : « La peur s'est infiltrée en nous, à tel point que nous avons oublié qui nous sommes, nous avons oublié que nous sommes les fils de l'espoir et que notre histoire est marquée par moult victoires. Nous avons oublié que nous sommes en mesure d'accomplir des miracles et de renouveler les victoires. D'aucuns expriment leurs appréhensions au sujet du facteur démographique, du marasme économique, mais aussi des menaces du Hezbollah et de Daech. Mais nous devons nous rappeler que nous avons notre République et ils ont la leur ».
Et Nadim Gemayel de poursuivre : « La République de Béchir ne ressemble pas et ne ressemblera pas à leur République. La République de Béchir ne connait pas la peur. Dans la République de Béchir, les chrétiens ne craignent pas les musulmans et les musulmans ne craignent pas les chrétiens. Nous avons notre République et ils ont la leur. Béchir a accédé à la présidence car il avait la conviction que le salut du Liban réside dans un président qui soit une garantie pour la pérennité du Liban, de tout le Liban, une garantie pour les sunnites, les chiites, les druzes et les chrétiens ».
Et le député Nadim Gemayel de conclure : « Dès le départ, le Liban a été une idée chrétienne. Nous avons eu foi dans la coexistence, dans l'idée de l'édification d'une patrie libre, souveraine et indépendante, pluricommunautaire. Le rôle créatif des chrétiens sur les plans culturel, pédagogique, économique et politique, au Liban et dans le monde arabe, est le fondement de l'essor de cette région. Nous sommes constamment amenés à jouer un tel rôle. Tel est notre destin historique, et nous ne nous départirons pas d'une telle mission. »

À l'heure où non seulement le Liban mais également le monde arabe dans son ensemble sont confrontés à une grave crise existentielle dont l'enjeu se situe au niveau de certains choix de société, les Libanais ont célébré samedi dernier, 23 août, le 32e anniversaire de l'élection de Béchir Gemayel à la présidence de la République. À l'ombre d'une conjoncture régionale...

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