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Liban

Raï appelle à « des initiatives courageuses » pour la présidentielle

Mgr Raï, hier, en compagnie de l’ancien ministre Marwan Charbel. Photo Toni Frangié

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Boutros Raï, a mis l'accent, hier, dans son homélie dominicale à Dimane, sur le dialogue.
Mgr Raï a souligné que « le meilleur moyen de parvenir à une solution est le dialogue entre des personnes qui ont des avis différents ». « Ainsi, chacun exposera son point de vue et l'on parviendra à des solutions » a-t-il estimé. « Au Liban aujourd'hui, beaucoup campent sur leurs positions. Cela a mené les hommes politiques et les parlementaires à une impasse, celle de ne pas élire un président de la République. Il faut parvenir à une solution car le Liban est depuis plus de trois mois sans chef d'État », a-t-il dit, appelant « les blocs parlementaires à des initiatives courageuses avant la session parlementaire du 2 septembre prochain ».
Sur un autre plan, le chef de l'Église maronite a parlé de sa visite effectuée à Erbil, la semaine dernière. Il a évoqué « les chrétiens déplacés de Mossoul et des villages de Ninive dont le nombre frise les 150 000 personnes ». « Ces chrétiens vivent sous des tentes, dans des églises, ou encore dans des chantiers d'immeubles en construction, dans l'attente d'une solution », a-t-il indiqué.
À la fin de la messe, le patriarche maronite s'est entretenu avec l'ancien ministre de l'Intérieur, Marwan Charbel, ainsi qu'avec l'ingénieur Nizar Younès, le poète Michel Géha et le responsable des FL aux États-Unis, Joseph Jbeili.

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Boutros Raï, a mis l'accent, hier, dans son homélie dominicale à Dimane, sur le dialogue.Mgr Raï a souligné que « le meilleur moyen de parvenir à une solution est le dialogue entre des personnes qui ont des avis différents ». « Ainsi, chacun exposera son point de vue et l'on parviendra à des solutions » a-t-il estimé. « Au...

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La seule et la plus courageuse "initiative" qui reste pour la présidentille, c'est que Bkerké fasse comprendre délicatement et affectueusement au chef du CPL, le général Michel Aoun et au chef des FL, Dr Samir Geagea, que, pour le plus grand bien du Liban, les deux doivent s'écarter de cette dispute à la présidentielle, et que le général doit renoncer au blocage de celle-ci. Le général annonçant son acceptation de cette initiarive, il n'y a plus aucune difficulté pour l'élection d'un président.

Halim Abou Chacra

05 h 42, le 25 août 2014

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Commentaires (1)

  • La seule et la plus courageuse "initiative" qui reste pour la présidentille, c'est que Bkerké fasse comprendre délicatement et affectueusement au chef du CPL, le général Michel Aoun et au chef des FL, Dr Samir Geagea, que, pour le plus grand bien du Liban, les deux doivent s'écarter de cette dispute à la présidentielle, et que le général doit renoncer au blocage de celle-ci. Le général annonçant son acceptation de cette initiarive, il n'y a plus aucune difficulté pour l'élection d'un président.

    Halim Abou Chacra

    05 h 42, le 25 août 2014

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