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Liban

Ibrahim en Turquie, puis au Qatar pour essayer de débloquer le dossier des otages libanais aux mains de l’EI et d’al-Nosra

Le directeur de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, s'est rendu en Turquie, première étape d'une tournée qui doit également le mener au Qatar, où il doit effectuer une série de contacts avec les dirigeants des deux pays dans l'espoir d'obtenir leur aide pour la libération des militaires et des agents des FSI, enlevés par les terroristes islamistes qui avaient attaqué l'armée à Ersal.
Le général Ibrahim qui avait, rappelle-t-on, dirigé des contacts laborieux mais réussis avec les ravisseurs des pèlerins libanais à Aazaz, en Syrie, a été mandaté par le chef du gouvernement, Tammam Salam, pour prendre en charge ce dossier. Son objectif : mener des négociations pour obtenir la libération des militaires et des agents de l'ordre, à travers des médiateurs qataris et turcs, qui pourraient avoir une influence quelconque sur l'État islamique (EI, ex-Daech) et le Front al-Nosra.
Mais le président de l'ONG Life, Nabil Halabi, s'est montré sceptique sur ce point en indiquant, dans une déclaration à l'agence al-Markaziya, que les deux groupes « ne sont malheureusement en contact avec aucune partie régionale ». M. Halabi a en outre rejeté les propos attribués à des sources du Comité des ulémas musulmans, selon lesquels les ravisseurs acceptent de remettre leurs otages aux autorités libanaises contre la libération de détenus islamistes, en expliquant que l'EI détient sept militaires qu'il peut libérer en contrepartie de l'élargissement de détenus à Roumieh, mais que les autres otages sont tous aux mains d'al-Nosra. Cette organisation, a-t-il poursuivi, n'exige pas la libération de détenus mais pose comme condition à la remise en liberté des militaires et agents, que la sécurité des réfugiés syriens soit garantie et que ceux qui avaient été arrêtés parmi eux soient libérés. Le Front al-Nosra veut également la relaxe des civils syriens blessés qui avaient été arrêtés, a encore expliqué M. Halabi, en soulignant que l'EI est l'ennemi de tous les États de la région. « La Turquie et le Qatar n'ont aucune influence sur ces gens », a-t-il insisté, avant d'indiquer qu'il s'était entretenu personnellement avec le chef d'al-Nosra, qui ne lui a rien réclamé, même pas l'élargissement d'Abou Ahmad Jomaa, un de ses chefs qui avait été arrêté par l'armée à Ersal.
Ce dernier était supposé comparaître hier devant le juge d'instruction militaire, Imad Zein, pour son interrogatoire. Mais le magistrat a dû reporter l'audience à une date ultérieure, qui reste à fixer, parce que l'avocat de Jomaa, Tarek Chandab, lui a soumis un mémorandum comprenant des vices de forme.

Le directeur de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, s'est rendu en Turquie, première étape d'une tournée qui doit également le mener au Qatar, où il doit effectuer une série de contacts avec les dirigeants des deux pays dans l'espoir d'obtenir leur aide pour la libération des militaires et des agents des FSI, enlevés par les terroristes islamistes qui avaient attaqué l'armée à Ersal.Le général Ibrahim qui avait, rappelle-t-on, dirigé des contacts laborieux mais réussis avec les ravisseurs des pèlerins libanais à Aazaz, en Syrie, a été mandaté par le chef du gouvernement, Tammam Salam, pour prendre en charge ce dossier. Son objectif : mener des négociations pour obtenir la libération des militaires et des agents de l'ordre, à travers des médiateurs qataris et turcs, qui pourraient avoir une influence quelconque...
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