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Liban

Des sit-in de solidarité en série avec les Palestiniens de Gaza

Des députés du bloc parlementaire du Futur, des FL et de la Jamaa islamiya ont organisé un sit-in devant l’Escwa, hier, en signe de solidarité avec Gaza.

Au quotidien, des manifestations orales de solidarité avec les Palestiniens de Gaza sont exprimées ou organisées au Liban, avec, pour point commun, des critiques acerbes contre le silence des régimes arabes et de la communauté internationale.
Le chef du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora, a ainsi appelé mercredi la communauté internationale à « respecter et à faire appliquer les décisions qu'elle a elle-même adoptées », assurant que « la Palestine ne sera pas abandonnée et que sa cause demeurera une marque infamante pour l'humanité », a-t-il dit lors d'un sit-in de solidarité avec Gaza, organisé par son bloc devant le siège de l'Escwa à Beyrouth, en présence des députés Ammar Houri, Mohammad Kabbani, Assem Araji, Amine Wehbé, Khaled Zahramane, Nidal Tohmé, Bassem Chab, Riad Rahhal, Ahmad Fatfat, Kazem Kheir, Badr Wannous et Jean Oghassabian, avec la participation de leurs collègues des Forces libanaises, Georges Adwan, Antoine Zahra, Fadi Karam, Chant Chinchinian, et de la Jamaa islamiya, Imad Hout.
M. Siniora a encouragé les Palestiniens « à serrer les rangs et à rester attachés à leur union nationale, ainsi qu'à leur résistance face à l'ennemi israélien et ses offensives ».
Après une minute de silence à la mémoire des victimes de Gaza, la délégation a remis au représentant des Nations unies au Liban un mémorandum adressé au secrétaire général de l'Onu.
Parallèlement, à l'hôtel Commodore de Hamra, des représentants des partis libanais et des forces nationales ont organisé un meeting oratoire au cours duquel toutes les personnes qui se sont succédé à la tribune ont assuré que « seule la résistance peut réaliser des victoires » et dénonce l'absence de réactions internationales et arabes à Gaza. Dans son intervention, l'ancien vice-président de la Chambre, Élie Ferzli, a estimé que les agressions israéliennes, « que ce soit contre le Liban ou les Palestiniens, visent principalement à soulever les milieux dans lesquels la résistance évolue contre celle-ci », avant de juger nécessaire de « ne pas établir de distinction entre le Hamas et le peuple palestinien ».
Le député Ali Mokdad a, pour sa part, considéré que « le concept de la résistance va finir par prévaloir et non pas celui de l'importation de combattants d'ici et là pour détruire les États arabes », pendant que son collègue, Marwan Farès, contestait le principe « inutile » de négociations avec Israël.
Dans le camp de Nahr el-Bared, c'est le Front démocratique de libération de la Palestine qui a organisé un sit-in de solidarité avec Gaza.
Au niveau politique, le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a entrepris une série de contacts avec les ambassadeurs du Liban à l'étranger, ainsi qu'avec des experts juridiques et politiques, et des responsables libanais, afin de voir avec eux les démarches à prendre pour mettre fin aux agressions flagrantes des Israéliens contre les Palestiniens de Gaza et des combattants de l'État islamique contre les chrétiens d'Irak.

Au quotidien, des manifestations orales de solidarité avec les Palestiniens de Gaza sont exprimées ou organisées au Liban, avec, pour point commun, des critiques acerbes contre le silence des régimes arabes et de la communauté internationale.Le chef du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora, a ainsi appelé mercredi la communauté internationale à « respecter et à faire...

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