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L'Iran soutient Maliki mais respectera le choix des députés

L'Iran soutient la candidature de Nouri al-Maliki comme Premier ministre en Irak mais s'accommodera d'une autre personnalité si le Parlement irakien le décide, a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian à la chaîne de télévision iranienne en arabe Al-Alam.

"Si M. Maliki est présenté comme Premier ministre (...) nous le soutiendrons avec force. Si une autre personne est choisie par le Parlement, la République islamique d'Iran la soutiendra également. C'est une affaire intérieure irakienne", a-t-il déclaré, tout en précisant que la liste de M. Maliki, arrivée en tête lors des législatives d'avril, avait "des droits" selon la logique parlementaire du pays.

Après une séance désastreuse le 1er juillet, le Parlement irakien doit se réunir de nouveau mardi pour tenter de choisir son président, puis le président de la République, à qui il reviendra de désigner le Premier ministre.
M. Maliki a longtemps fait figure de favori pour diriger le prochain gouvernement, mais son possible remplacement est désormais discuté même au sein de sa coalition, ses détracteurs lui reprochant son autoritarisme et sa politique de marginalisation des sunnites et kurdes.
Il garde néanmoins le soutien de nombreux Irakiens, essentiellement chiites, d'autant qu'aucune figure susceptible de rassembler ne se détache dans la classe politique.

M. Maliki a affirmé pour sa part qu'il ne renoncerait pas à faire acte de candidature à un 3e mandat, alors que les jihadistes de l'Etat islamique se sont emparés de plusieurs régions du pays à la faveur d'une offensive fulgurante et que les Kurdes menacent d'organiser un référendum d'indépendance.

A ce sujet, M. Amir-Abdollahian a rejeté tout démantèlement de l'Irak: "Nous ne permettrons jamais que les rêves du (Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu (...) visant à désintégrer toute la région se réalisent".
L'indépendance du Kurdistan est soutenue par M. Netanyahu, mais rejetée par l'Iran, qui compte une forte minorité kurde.
M. Amir-Abdollahian a précisé que les dirigeant iraniens avaient mis en garde les responsables du Kurdistan irakien contre une désintégration du pays "qui n'est dans l'intérêt de personne".

Alors que l'Iran chiite soutient le gouvernement irakien et s'est dit prêt, face à l'offensive jihadiste, à fournir des conseils et une aide militaire en cas de demande de Bagdad, M. Amir-Abdollahian a critiqué les Etats-Unis qui n'ont "rien fait de concret pour lutter contre le terrorisme."
"Dans le meilleurs des cas, le comportement des Etats-Unis au cours des trois dernières semaines à propos de l'Irak est suspect. Nous ne voyons aucune nécessité de coopérer ou discuter avec les Etats-Unis à propos de l'Irak", a-t-il ajouté.

Il a aussi regretté le rôle négatif de l'Arabie saoudite dans les événements régionaux. L'Iran accuse l'Arabie saoudite et le Qatar de soutenir les rebelles sunnites extrémistes en Irak, mais aussi en Syrie.

L'Iran soutient la candidature de Nouri al-Maliki comme Premier ministre en Irak mais s'accommodera d'une autre personnalité si le Parlement irakien le décide, a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian à la chaîne de télévision iranienne en arabe Al-Alam."Si M. Maliki est présenté comme Premier ministre (...) nous le soutiendrons avec force....