Le parti Kataëb a rejeté implicitement hier la proposition faite par le chef du CPL, le général Michel Aoun, au sujet de la présidentielle, la jugeant « rédhibitoire ».
« Sortir de l'impasse ne passe pas par le lancement de propositions rédhibitoires dans un contexte qui est marqué par une polarisation verticale extrême, souligne un communiqué du parti. Cela signifie encore plus de crise et de vacance » à la présidence.
« Les amendements constitutionnels proposés supposent que la Chambre soit en session ordinaire, ce qui n'est pas le cas, et qu'il y ait une majorité des deux tiers au gouvernement et au Parlement pour les entériner », relève le texte.
En outre, les Kataëb soulignent que par souci d'égalité et de « vraie parité », pourquoi le mécanisme fixé par le général Aoun pour la présidentielle ne s'appliquerait-il pas à la présidence du Conseil et à celle du Parlement ?
« La crise actuelle impose le calme et une table de dialogue en vue de solutions globales et non pas partielles. Or cela est impossible tant qu'une partie des Libanais guerroie hors des frontières du Liban », estiment les Kataëb pour qui le moyen de mettre fin à la vacance présidentielle est de « cesser de bloquer l'élection, de se rendre à la Chambre et de s'en remettre à la Constitution ».
Liban
Initiative « rédhibitoire », rétorquent les Kataëb
OLJ / le 01 juillet 2014 à 00h00
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