Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Machnouk : Nous n'allons pas rester les bras croisés face au terrorisme

Le ministre libanais de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, a affirmé que les forces de sécurité libanaises détenaient des informations concernant un possible attentat au Liban. "Personne ne peut ignorer que l'attentat d'aujourd'hui représente une atteinte grave à la sécurité", a indiqué M. Machnouk à l'issue de la réunion d'urgence qui s'est tenue au Sérail, à l'appel du Premier ministre Tammam Salam.

Un attentat à la voiture piégée a été perpétré vendredi à un barrage des FSI à Dahr el-Baïdar, dans le Metn, faisant un mort et des dizaines de blessés. Le général Abbas Ibrahim, directeur de la Sûreté générale, venait de passer à ce barrage, quand la voiture a explosé. Il n'a pas été touché.

Parallèlement, les forces de sécurité ont mené dans la journée de vendredi des perquisitions dans le quartier commercial de Hamra à Beyrouth, arrêtant une centaine de personnes, selon l'Agence nationale d'information (Ani). L'armée a plus tard affirmé que 85 personnes ont été relâchées et que 17 autres sont toujours détenues dans le cadre de l'enquête. Des groupes terroristes planifiaient une grande attaque durant une cérémonie prévue ce matin au palais de l'Unesco en empruntant des moyens de transport classiques pour "ne pas attirer l'attention", précise l'Ani.

Le ministre Machnouk a par ailleurs tenu à rassurer les Libanais, affirmant que le plan de sécurité "a montré son efficacité". "Toutes les forces ont été mobilisées et nous restons engager à défendre le pays", a-t-il ajouté, appelant les citoyens à la vigilance et à l'unité. Le ministre a indiqué que l'enquête se poursuivait et que les autorités possèdent "de nombreuses informations". "Ce qui s'est passé aujourd'hui est l'exception et non pas la règle, a-t-il assuré. Nous n'allons pas rester les bras croisés face au terrorisme, nous allons le combattre en dépit de tout".

En réponse à une question sur l'identité du suspect à l'origine de l'attentat de Dahr el-Baïdar, le ministre a affirmé que l'enquête n'était pas terminée. "Nous savons que le kamikaze avait un accent syrien", a-t-il dit.

Le ministre libanais de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, a affirmé que les forces de sécurité libanaises détenaient des informations concernant un possible attentat au Liban. "Personne ne peut ignorer que l'attentat d'aujourd'hui représente une atteinte grave à la sécurité", a indiqué M. Machnouk à l'issue de la réunion d'urgence qui s'est tenue au Sérail, à l'appel du Premier ministre...