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Liban

Joumblatt dénonce les « surenchères populistes » dans l’affaire de la grille des salaires

Le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, a de nouveau mis en garde hier contre les conséquences de l'approbation de la grille des salaries sur l'économie et les institutions libanaises. Il a dénoncé sur ce plan « les surenchères populistes » dans l'affaire de la grille des salaires, appelant toutes les composantes politiques à assumer leurs responsabilités pour protéger la stabilité monétaire et mettre en place des réformes administratives requises.
« Le PSP apprécie les sacrifices du Comité de coordination syndicale (CCS) et insiste sur la justesse des revendications sociales et de la lutte syndicale, mais il juge nécessaire d'assurer la pérennité des institutions et de l'économie libanaises, car tout revers se ferait ressentir sur les employés et les travailleurs », a souligné le leader du PSP dans son éditorial hebdomadaire paru dans l'organe du parti al-Anba'. « Toute aventure au niveau de l'approbation de la grille des salaires laissera des retombées imprévisibles sur l'économie nationale », a souligné sur ce plan M. Joumblatt qui a ajouté dans ce cadre que le boycott des examens officiels n'a pas de sens car il touche le sort de plus de 100 000 élèves libanais.
Après avoir dénoncé le fait que l'État est sans budget depuis plusieurs années, M. Joumblatt a critiqué certaines parties qui « oublient le problème de la dette publique qui a atteint à la fin du premier trimestre de l'année en cours près de 64,8 milliards de dollars, soit une augmentation annuelle de 9,6 pour cent, ce qui est la proportion la plus élevée de ces dernières années ». M. Joumblatt a rappelé la situation grave de l'économie libanaise, évoquant les problèmes toujours actuels de l'électricité, de la baisse des exportations et de l'augmentation du taux de chômage. « Le déficit du secteur de l'électricité a atteint cette année 3 056 milliards de livres libanaises, a indiqué le leader du PSP. Les exportations industrielles ont chuté de 34,6 pour cent et les exportations agricoles de 11 pour cent, et l'activité touristique a baissé de 12 pour cent au cours du premier trimestre de l'année, par rapport à l'année précédente. »
Et M. Joumblatt de conclure : « Le besoin se fait sentir de relancer le débat économique qui fait défaut dans le pays. D'aucuns se lancent dans des analyses stratégiques sur la situation en Ukraine et en Inde, alors que le Libanais cherche une république et un président. Il veut également la tranquillité d'esprit, le pain quotidien et la stabilité. »

Le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, a de nouveau mis en garde hier contre les conséquences de l'approbation de la grille des salaries sur l'économie et les institutions libanaises. Il a dénoncé sur ce plan « les surenchères populistes » dans l'affaire de la grille des salaires, appelant toutes les composantes politiques à assumer leurs...

commentaires (4)

CORRECTION ! Merci : ".... jurant par tous ses cieux qu’il ne cherche en réalité que sa banale tranquillité sur son Baroûk Cédraie, pour lui et son bien-aimé chéquier !...."

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

10 h 54, le 12 juin 2014

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Commentaires (4)

  • CORRECTION ! Merci : ".... jurant par tous ses cieux qu’il ne cherche en réalité que sa banale tranquillité sur son Baroûk Cédraie, pour lui et son bien-aimé chéquier !...."

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 54, le 12 juin 2014

  • CAMÉLÉONISME... OBLIGE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 44, le 11 juin 2014

  • C'est dommage que ce Monsieur ne pensait pas pareil il y a 40 ans. Il nous aurait évité tous les déboires dans lesquels le Liban se débat et ne s'en sort pas. Enfin, mieux vaut se réveiller tard que jamais et espérons qu'il réalisera qu'il aurait du rester ferme sur ses positions en 2008 comme après les élections de 2009 et le cas des chemises noires. Plus il tergiverse et se repositionne plus il conduit le Liban vers l’abîme. En fait il ne fait que retarder une situation qui finira par exploser de toute manière.

    Pierre Hadjigeorgiou

    10 h 14, le 10 juin 2014

  • Causes d’une débâcle éhhh, éhhh campagnarde : Qu'on se représente tout simplement ce brave bonhomme libanais petit, simple et sûr moyen au milieu de ce maelstrom-kéchék économico-politique éhhh, éhhh montagnard ; yâ hassértéééh ! Et l’on comprendra aisément alors how much son cerveau, aussi paniqué que sa petite épicerie ; n’était-il pas, lui, ce célèbre et moyen boutiquier "fils connu et reconnu" de par le monde entier et encensé essentiellement et uniquement par lui-même; ou plutôt cette cervelle "ruminante" remplie de tellement de libânneries devait être torturée, abasourdie et ahurie par tous ces bruits de coups de "grille" et de complots, et par cette lutte entre cette Majorité salariale réelle et cette minorité "patronale" fictive remplie de fatuité et usurpatrice ? Lui, ce simple brave bonhomme petit et moyen épicier-boutiquier, jurant par tous ses cieux qu’il ne cherche en réalité que sa banale tranquillité pour lui et son bien aimé "chéquier" ! Et l'on comprendra ainsi que, dans cette confusion de grille salariale, de conspiration de va-nu-pieds, d'usurpation et "d’inculte" révolution notre simple et brave bonhomme moyen et libanais(h) s’écrie suffoqué ; d’une voix étranglée, dans un accès de panique et effrayé ; à sa sphère de "notabilités", bande de parfaits rouées retors mondialement réputée pour sa "haute" et célèbre "bonne réputation" élevée de boutiquiers et d’épiciers libanais(h) : "Plutôt une fin effroyable qu'un effroi sans fin !". Yâ wâïyléééh !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    05 h 45, le 10 juin 2014

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