Le ministre de l'Environnement, Mohammad Machnouk, a indiqué hier qu'il existe au Liban des compétences capables de combler le vide présidentiel. Il a appelé de ce fait à élire un président qui pourrait établir un équilibre politique et qui porterait « le message du Liban sans peur ni hésitation ». Il a ajouté que « le dialogue qui a lieu entre les forces politiques pourrait mener à un candidat consensuel, mais d'abord, il faut se mettre d'accord sur le fait que l'intérêt du Liban est dans l'adoption d'une politique de distanciation ».
M. Machnouk a affirmé qu'un climat de consensus règne au niveau des débats au sein du gouvernement, démentant à ce sujet les informations concernant des polémiques qui auraient eu lieu lors du dernier Conseil des ministres. Il a souligné que le débat était axé sur les prérogatives du Conseil des ministres en l'absence d'un président de la République. Il a précisé dans ce cadre que les pouvoirs n'ont pas perdu leur légitimité et que « les prérogatives du gouvernement sont complètes et il peut dans certains cas exceptionnels gérer les dossiers de façon sereine ».
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