Rechercher
Rechercher

Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

Le Groupe des amis du Liban préoccupé par la vacance présidentielle

« Il n'y aura pas d'élection présidentielle tant que les forces du 14 Mars continueront de mettre en avant l'exclusivité de leur candidat, Samir Geagea, lequel ne pourra en aucun cas obtenir une majorité de voix. »
C'est ce qu'affirme une source proche des instances maronites qui croit savoir que l'obstacle majeur à l'élection d'un chef de l'État est la compétition intermaronite.
La source a mis l'accent sur la récente tournée effectuée par l'ambassadeur des États-Unis, David Hale, qui s'est rendu à Bkerké et au palais Bustros avec un message principal : la nécessité d'élire un chef d'État le plus tôt possible, afin d'éviter la paralysie des institutions et épargner au pays les risques de déstabilisation sécuritaire et politique. Une position qui serait également partagée par le groupe international de soutien au Liban, qui met en garde contre le fait qu'une vacance à la tête de la première magistrature risque également d'affecter les engagements de la communauté internationale envers le Liban, concernant notamment les réfugiés syriens. La vacance pourrait également se répercuter sur les négociations relatives au soutien à l'armée libanaise prévues le 17 juin prochain à Rome.
Une chose est certaine, affirment plusieurs sources locales, arabes et internationales : le blocage de l'élection présidentielle est dû à des facteurs locaux d'une part – intermaronites et libanais – et régionaux d'autre part. Les sources estiment à ce propos que toute entente future entre l'Arabie saoudite et l'Iran pourrait sans aucun doute accélérer l'élection.
Dans la pratique, il n'est pas acceptable que le Conseil des ministres réuni puisse se substituer à la communauté maronite à qui il revient de plein droit d'occuper la première magistrature, quelles que soient les prérogatives qui lui sont rattachées. Accepter que la vacance s'éternise à ce poste c'est habituer le pays à occulter tout ce que représente cette position et la symbolique qui lui est rattachée, indépendamment du profil de celui qui va l'occuper.

« Il n'y aura pas d'élection présidentielle tant que les forces du 14 Mars continueront de mettre en avant l'exclusivité de leur candidat, Samir Geagea, lequel ne pourra en aucun cas obtenir une majorité de voix. »C'est ce qu'affirme une source proche des instances maronites qui croit savoir que l'obstacle majeur à l'élection d'un chef de l'État est la compétition intermaronite.La...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut