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Liban - Séminaire

L’élection présidentielle exige un sursaut national des députés...

Le ministre Ramzi Jreige s’exprimant au cours du symposium. Photo ANI

En présence du ministre de l'Information, du représentant du ministre de l'Intérieur et de nombreuses personnalités des mondes juridique et médiatique, dont le Pr Antoine Messarra et les anciens ministres Edmond Rizk et Ibrahim Chamseddine, l'institution libanaise de la paix civile permanente, l'Institut démocratique national et la table de dialogue de la société civile ont organisé un séminaire sur la nécessité d'organiser l'élection présidentielle dans les délais constitutionnels.
Le ministre de l'Information Ramzi Jreige, lui-même ancien bâtonnier de l'ordre des avocats de Beyrouth, a prononcé à cette occasion un discours dans lequel il s'est étonné du fait qu'à la veille de chaque échéance électorale, la société civile est contrainte d'organiser des séminaires pour attirer l'attention de la classe politique sur l'importance de respecter les délais. Il a précisé à cet égard que l'organisation des élections, qu'elles soient législatives ou présidentielle, est une des caractéristiques de la pratique démocratique qui consacre l'alternance du pouvoir. Jreige critique à cette occasion la loi sur la prorogation du mandat du Parlement jusqu'en novembre 2014 « qui est contraire justement au principe de l'alternance et ôte aux citoyens le droit élémentaire d'élire leurs représentants ». Selon lui, toute prorogation est une violation du mandat donné par les électeurs.
Tous les orateurs ont dont insisté sur l'importance de respecter les échéances constitutionnelles et démocratiques, appelant à un sursaut national de la part des députés, pour assurer le quorum de la séance destinée à élire un nouveau président puis pour adopter une nouvelle loi électorale qui ouvrirait la voie à des élections législatives équitables.
Au final, le séminaire a adopté les conclusions suivantes : les députés sont responsables d'assurer le quorum ; le vide et le sabotage du processus électoral ne peuvent être justifiés que par la force majeure ; le Liban a achevé son processus constitutionnel et il ne reste plus qu'à appliquer la Constitution ; et, enfin, il faut mettre un terme « à la pollution » quotidienne des éléments de base de la République.

En présence du ministre de l'Information, du représentant du ministre de l'Intérieur et de nombreuses personnalités des mondes juridique et médiatique, dont le Pr Antoine Messarra et les anciens ministres Edmond Rizk et Ibrahim Chamseddine, l'institution libanaise de la paix civile permanente, l'Institut démocratique national et la table de dialogue de la société civile ont...

commentaires (6)

Allons zenfants de la patriiiiiiiyeuuuu ..... on l'aura notre pdt , pas de panique , il ne sera que pour le Liban et pas pour d'autres .

FRIK-A-FRAK

18 h 51, le 16 mai 2014

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Commentaires (6)

  • Allons zenfants de la patriiiiiiiyeuuuu ..... on l'aura notre pdt , pas de panique , il ne sera que pour le Liban et pas pour d'autres .

    FRIK-A-FRAK

    18 h 51, le 16 mai 2014

  • C'est le pays en entier qui exigerait ce sursaut !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    17 h 24, le 16 mai 2014

  • FIDÈLE ADEPTE DE LA DÉMOCRATIE ET DE LA LIBERTÉ J'ABJURERAI SANS CESSE TOUS CEUX QUI LES DÉNIENT ET QUI DÉROGENT À LEURS RÈGLES SACRÉES... QUI QU'ILS SOIENT ! TOUT CE QUI N'EST PAS DÉMOCRATIQUE EST À BANNIR...

    LA LIBRE EXPRESSION

    16 h 26, le 16 mai 2014

  • ON NE VOIT ET CONSTATE QUE DES ABRUTISSEMENTS PLUS AIGUS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    16 h 03, le 16 mai 2014

  • Ils étaient à combien dans la salle ? Une vingtaine à tout casser, ou sûrement moins !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    13 h 43, le 16 mai 2014

  • Le problème c'est qu'avec le Hezbollah à la solde du régime nazi syrien et de l'Iran, avec ses armes illégales, ses menaces et intimidations, on est soit soumis soit liquidé.

    Robert Malek

    13 h 22, le 16 mai 2014

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