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Liban

Geagea met en garde le 8 Mars contre le torpillage de la présidentielle provoqué par le défaut de quorum

Photo Aldo Ayoub

Le président des Forces libanaises, Samir Geagea, a mis en garde hier le 8 Mars contre « la gravité » du maintien de la situation de blocage de la présidentielle générée par le défaut de quorum, depuis le retrait, mercredi dernier, des députés du 8 Mars de l'hémicycle pour éviter un deuxième tour.
« L'échéance présidentielle est en danger et nous pourrions aboutir au vide », a indiqué M. Geagea lors d'une conférence de presse hier à Maarab.
« Le plus grave, c'est que, ce faisant, nous serions comme celui qui fait appel à l'ingérence de forces régionales et internationales au Liban pour mettre la pression et amener un président qui n'en sera pas un, c'est-à-dire qui sera le produit du rapport de forces en vigueur, mais qui ne représentera aucun intérêt libanais », a souligné le candidat du 14 Mars à l'adresse du 8 Mars.
« Partant, le 8 Mars doit choisir un candidat à la présidence, lequel doit proposer un programme, et nous devons aller ensemble à la séance. L'élection doit avoir lieu, et nous irons tous féliciter le vainqueur. Il n'y a pas d'autre solution légale et constitutionnelle », a-t-il dit.

 

(Voir : Qu'attendez-vous du prochain président ? Les Libanais, à travers le pays, répondent)


Samir Geagea a remercié tous les blocs parlementaires et les députés qui ont voté en sa faveur la semaine dernière, exprimant également son respect pour les députés qui ne lui ont pas fait cet honneur.
« Le camp adverse est déterminé à bloquer la séance. Or aucune partie n'a le droit d'utiliser le vote blanc d'une manière aussi anarchique. Le bulletin blanc n'est pas fait pour bloquer une échéance présidentielle ou des élections. Malheureusement, c'est à cette fin qu'il a été utilisé, pour bloquer l'élection et aboutir à un boycott du deuxième tour », a-t-il indiqué.
« La moindre des choses est qu'une équipe soit présente et prête à des élections, comme l'a été le 14 Mars. Mais il semble que le camp adverse souhaite répéter mercredi le scénario de la séance précédente », a ajouté M. Geagea.
« Depuis neuf ans, le 14 Mars est sous la pression des assassinats et de la répression directe. Partant, c'est lui qui aurait pu faire usage du bulletin blanc. Mais, malgré cela, nous avons proposé un candidat », a-t-il dit.
En fixant un quorum, le législateur cherchait à faciliter le processus électoral, pas à le torpiller, a par ailleurs indiqué Samir Geagea, mettant l'accent sur la nécessité de respecter l'objectif de l'article 49 relatif à l'élection présidentielle, qui est, in fine, celui d'élire un président, pas d'en empêcher l'élection.
Et de souligner : « La règle du quorum a été faite pour organiser l'élection. L'on ne peut prendre pour prétexte le quorum comme argument juridique empêchant l'élection. Les textes juridiques affirment que le quorum est nécessaire pour organiser le vote et garantir la bonne marche du processus électoral. Partant, le torpillage du quorum est non démocratique et anticonstitutionnel. Le défaut de quorum a déjà été essayé en 1988, parce que le pays était sous occupation. Le sommes-nous encore aujourd'hui sans que nous le sachions ? »
Samir Geagea a par ailleurs exclu le fait que le courant du Futur puisse adopter la candidature du général Michel Aoun comme candidat de consensus, en dépit de la rencontre annoncée entre le Premier ministre Hariri et le ministre Bassil. Il a également démenti toute velléité de sa part de retirer sa candidature avant la séance de demain. « Je suis candidat jusqu'au bout », a-t-il indiqué.
« Dans le cas où le camp adverse présente son candidat, et qu'aucun des deux candidats du 14 Mars et du 8 Mars n'obtient 65 voix, il est alors tout naturel que le troisième candidat, qui possède un pourcentage restreint de voix, se retire au profit de l'un des deux candidats forts. Je ne pense pas que les centristes ont proposé la candidature du député Henri Hélou uniquement par prise de position ou pour paralyser. Si nous en arrivons à ce cas de figure, les centristes ne peuvent pas poursuivre sur cette voie », a ajouté M. Geagea.

 

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commentaires (4)

POUR ÊTRE LANCÉES LES TORPILLES ONT BESOIN DE "VEDETTES" AVEUGLES ET BÊTES !!! ET DIEU SAIT COMBIEN NOUS EN AVONS...

LA LIBRE EXPRESSION

23 h 17, le 29 avril 2014

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Commentaires (4)

  • POUR ÊTRE LANCÉES LES TORPILLES ONT BESOIN DE "VEDETTES" AVEUGLES ET BÊTES !!! ET DIEU SAIT COMBIEN NOUS EN AVONS...

    LA LIBRE EXPRESSION

    23 h 17, le 29 avril 2014

  • Laisse tomber Samîr. Ça ne sert à Rien Hakîm, oublie !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 15, le 29 avril 2014

  • ON A ABANDONNÉ LE JEU DES BILLES... ET ON SE SALUE À COUPS DE TORPILLES !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 27, le 29 avril 2014

  • Tout ce que dit le président du parti des Forces libanaises fait partie de la logique et des coutumes démocratiques. Mais pour le camp Merci la Syrie d'Assad, c'est à dire le Hezbollah, logique et coutumes démocratiques c'est de la foutaise. Le super candidat de la branche des Gardiens de la révolution iranienne est le VIDE à la présidence, tant qu'elle n'est pas en mesure d'imposer un candidat qui lui soit un autentique esclave. Ce n'est pas et ce ne sera pas le général Aoun, qui ne se prête pas à un tel rôle. Les prochaines semaines montreront tout cela bien clairement.

    Halim Abou Chacra

    06 h 34, le 29 avril 2014

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