Le député Élie Keyrouz a relevé une contradiction flagrante dans les propos tenus par le chef du bloc du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun, à l'issue de la réunion parlementaire mercredi, lorsqu'il a évoqué les procès de Samir Geagea à l'époque de la tutelle syrienne. Le député des FL est revenu en effet sur une interview pour ash-Sharq al-Awsat en 2004, où Michel Aoun affirmait littéralement que « l'emprisonnement de Samir Geagea était une liquidation politique, qu'il était juste un bouc émissaire parce qu'il a changé de cap et n'a pas suivi l'accord de Taëf ».
« Je me serais attendu du général Aoun au moins de contester l'exploitation par certains députés du bloc des noms de personnes assassinées durant la guerre, car cela représente une insulte pour les victimes mêmes et leurs familles », a-t-il ajouté. Il a enfin appelé M. Aoun à « préserver l'esprit des réunions de Bkerké, qui visaient principalement à s'éloigner de toute incitation à de nouvelles divisions sur la scène chrétienne ».
Le bloc parlementaire des Forces libanaises (FL) a de son côté remercié tous les collègues députés pour « leur précieuse confiance accordée à leur candidat à la présidence de la République, Samir Geagea ».
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