Joumblatt : L’échéance électorale me rappelle l’élection de Sleimane Frangié

Le leader du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a souligné, dans une interview à l'hebdomadaire Magazine, que l'échéance présidentielle actuelle lui rappelle l'élection de Sleimane Frangié (en 1970, à une majorité d'une seule voix d'écart), « bien que le contexte soit différent ». « C'est la première fois que nous sommes livrés à nous-mêmes, c'est-à-dire que la décision de l'élection d'un président revient en grande partie aux Libanais, le monde arabe étant plongé dans un désordre généralisé », a souligné M. Joumblatt.
« Il y a toujours un facteur externe qui entre en jeu, mais dans l'échéance actuelle, le facteur interne est prédominant », a déclaré le leader du PSP qui a indiqué dans ce cadre qu'il se concerte au sujet de l'échéance présidentielle « en priorité avec le président Berry, mais aussi avec le courant du Futur et d'autres parties ». Relevant qu'il ne dévoilera son choix que « le jour J », M. Joumblatt a souligné qu'il « préfère qu'il y ait des candidatures officielles et des programmes, surtout socio-économiques ». « Soit on est candidat, soit on ne l'est pas, a-t-il précisé. Je ne peux pas voter pour un fantôme. »
Le leader du PSP a indiqué en outre qu'il « n'a jamais dit » qu'il ne voterait « ni pour Samir Geagea ni pour Michel Aoun ».