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Liban

À Tripoli, des tentatives de heurts vite contenues par l’armée et les FSI

Suite aux accrochages qui ont opposé mercredi soir des éléments armés à une unité régulière qui effectuait des perquisitions dans le quartier sunnite de Bab el-Tebbané, à Tripoli, l'armée a publié hier un communiqué indiquant que la troupe est à la poursuite des assaillants.
« À 21h, mercredi, Houssam al-Dayekh et d'autres individus ont jeté des grenades à Bab el-Tebbané, en conséquence de quoi l'armée a arrêté al-Dayekh », selon le communiqué de l'armée, qui a précisé que la troupe a été la cible de tirs après cette arrestation. Un soldat a été légèrement blessé.
L'armée a annoncé également avoir saisi, lors d'une série de raids, des armes et des équipements militaires. « Un citoyen du nom de Mahmoud Kassem a également été arrêté, alors qu'il était en possession d'obus de mortier », a ajouté le texte, précisant que « les unités de l'armée ont imposé des mesures strictes pour contenir la situation ».
L'exécution du plan sécuritaire à Tripoli continue de se heurter à des résistances ponctuelles. Ainsi, plusieurs individus ont bloqué hier la rue des Églises dans la ville du Nord à l'aide de pneus enflammés, pour protester contre l'arrestation de Ahmad Mikati, arrêté la veille par l'armée.
En outre, des poursuites ont été engagées après le lancement de grenades sur la rue de Syrie par des manifestants, qui participaient à une marche de protestation contre la méthode des perquisitions adoptée par l'armée. Dans ce cadre, le service de renseignements des FSI a arrêté le Libanais H. A., né en 1969 et surnommé Bachlawi, considéré comme l'un des caïds les plus dangereux impliqués dans les derniers accrochages sur l'axe Mouhajirin-Baal Mohsen, selon un communiqué des FSI. Le prévenu aurait tenté, depuis la mise en œuvre du plan sécuritaire, de provoquer de nouveaux accrochages entre les deux quartiers hostiles.
Par ailleurs, le juge d'instruction militaire, Riad Abou Ghida, a émis hier un mandat d'arrêt par contumace à l'encontre du leader alaouite, Rifaat Eid, qui serait en fuite en Syrie.
Le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire, le juge Sakr Sakr, avait engagé samedi dernier des poursuites contre M. Eid pour appartenance à un « groupe terroriste armé ». Le secrétaire général du Parti arabe démocratique (PAD), une formation qui soutient le régime de Bachar el-Assad en Syrie, est accusé avec 11 autres personnes d'appartenir à un « groupe terroriste armé ayant pour objectif de mener des attentats terroristes ». Ces responsables sont également accusés de possession illégale d'armes et d'« incitation au sectarisme ».
Selon plusieurs milieux bien informés, Rifaat Eid et son père, l'ancien député Ali Eid, seraient en fuite en Syrie. Et des témoins libanais à Damas ont indiqué à l'AFP samedi dernier qu'ils avaient vu Rifaat Eid la veille, vendredi, dans un hôtel de la capitale syrienne.
Ali Eid est pour sa part recherché dans le cadre d'une enquête sur un double attentat qui avait fait 45 morts en août contre deux mosquées sunnites de Tripoli. L'armée avait perquisitionné les domiciles des deux responsables alaouites.

Suite aux accrochages qui ont opposé mercredi soir des éléments armés à une unité régulière qui effectuait des perquisitions dans le quartier sunnite de Bab el-Tebbané, à Tripoli, l'armée a publié hier un communiqué indiquant que la troupe est à la poursuite des assaillants.« À 21h, mercredi, Houssam al-Dayekh et d'autres individus ont jeté des grenades à Bab el-Tebbané, en...

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