Le chef du bloc du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun, a établi la distinction entre « un président de compromis, et un président d'entente ». Sur son compte Twitter, il a estimé que « le premier est le fruit d'un partage du gâteau entre les leaders qui divisent le pays en zones d'influence », alors que le second représenterait « une entente entre les Libanais dans le cadre d'une unité nationale globale ».
Rappelons que le général Aoun avait signalé, dans un précédant tweet, que « les Libanais ne veulent pas d'un président sur lequel ils doivent s'entendre, mais d'un président qui les concilie ».
Par ailleurs, le bloc du Changement et de la Réforme a tenu sa réunion hebdomadaire mardi, dont le procès-verbal, lu par le député Ibrahim Kanaan, a valorisé « le véritable accomplissement de la formation du gouvernement, qui a permis de relancer l'action de l'exécutif et du législatif ». « Nous souhaitons que ce modèle ministériel soit maintenu afin d'assurer un passage sûr vers l'échéance présidentielle, a-t-il ajouté. Nous savons que c'est au Parlement d'élire le prochain président de la République, mais le gouvernement a lui aussi une responsabilité en la matière, celle d'assurer l'atmosphère consensuelle, sécuritaire, politique et sociale nécessaire pour honorer cette échéance. »
Se prononçant par ailleurs sur les combats au village syrien de Kassab, dont les habitants, chrétiens arméniens et alaouites, ont été poussés à l'exode, le communiqué du Changement et de la Réforme a stigmatisé « le terrorisme, puisque tout terrorisme incite en contrepartie au fanatisme ».
Sehnaoui en Australie
En visite en Australie, l'ancien ministre Nicolas Sehnaoui a estimé, lors d'une cérémonie organisée par le Courant australien libanais uni (ULAM), à Sydney, que « le parcours du changement et de la réforme commence par l'échéance présidentielle. Avec la force du glorieux peuple libanais, et si Dieu le veut, nous aurons la chance de reconstruire ensemble le Liban de l'avenir et des institutions, dont nous rêvons depuis l'enfance ».
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commentaires (2)
PAS DE JEU DE MOTS ! S'IL EST D'ENTENTE.... C'EST QU'IL EST DE COMPROMIS. QUE LES CANDIDATS SE PRÉSENTENT ET... POUR UNE FOIS, POUR UNE SEULE ET UNIQUE FOIS DANS LA VIE DE CE PAUVRE PAYS, QUE LE PRÉSIDENT SOIT ÉLU DÉMOCRATIQUEMENT AU PARLEMENT... AUX COQS CHOISIS OU PSEUDO-CONSENSUELS... IL MANQUE TOUJOURS POUR GOUVERNER : LES SMALLAH !
LA LIBRE EXPRESSION
15 h 35, le 27 mars 2014