Le ministre des Télécoms, Boutros Harb, a admis hier dans une déclaration ne pas avoir présenté sa candidature à l'élection présidentielle, mais il a affirmé qu'il ne s'est « jamais dérobé à (ses) responsabilités nationales ».
« La présidence de la République nécessite une disposition d'esprit et une vision, et moi, je possède l'une et l'autre, mais il existe dans ce domaine des données spécifiques qu'il faut prendre en compte », a dit M. Harb, se disant convaincu que le 14 Mars mènera la bataille de la présidentielle avec un candidat unique.
Il a appelé l'ensemble des députés, et en particulier les députés chrétiens, à se rendre en temps opportun à la Chambre pour participer à l'élection d'un chef de l'État et faire en sorte que le quorum requis soit atteint. « Et que celui qui obtiendra le plus de voix soit élu, que ce soit dès le premier tour ou lors des tours suivants », a-t-il dit.
Par ailleurs, Mohammad Kabbani, député de Beyrouth III et membre du bloc du Futur, a déclaré à la station la Voix du peuple s'attendre à ce que l'élection présidentielle ait lieu dans les délais prévus. « Sauf qu'au Liban, tout est possible ; il ne faut donc pas exclure totalement l'éventualité d'un ajournement du scrutin », a-t-il souligné.
Selon lui, le courant du Futur défendra une candidature du 14 Mars pour la présidence.
Son collègue Jean Oghassabian a fait valoir qu'il est du droit du chef des Forces libanaises, Samir Geagea, de faire acte de candidature à la présidence. Cependant, a-t-il souligné, « à chaque échéance électorale, il y a des concertations qui se déroulent et des accords qui sont conclus au sein du 14 Mars sur le candidat qui aurait le plus de chances de l'emporter ».
De son côté, le député Ibrahim Kanaan (Metn), secrétaire du bloc du Changement et de la Réforme, a invité le gouvernement à « préparer le climat sécuritaire et politique propice à la tenue de l'échéance présidentielle ».
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