Le président syrien Bachar el-Assad a le « droit » de se porter candidat à sa propre succession dans quelques mois car il est le « garant » de l'avenir de la Syrie « comme véritable puissance dans la région », a affirmé hier le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mokdad, selon l'agence officielle syrienne SANA. Il a aussi ajouté que M. Assad était « le fils dévoué de la Syrie » et avait enregistré « d'innombrables réussites » depuis son arrivée au pouvoir à la mort de son père Hafez el-Assad en 2000.
Le Parlement syrien a commencé cette semaine à débattre d'une nouvelle loi électorale pour les scrutins présidentiel et législatif. Le projet de nouvelle loi électorale exige en particulier que tout candidat à la présidentielle ait vécu les 10 dernières années en Syrie et recueille le soutien d'au moins 35 des 250 députés, ce qui exclut de facto les figures de l'opposition en exil.
De ce fait, la France a appelé hier le régime syrien à reprendre les négociations avec l'opposition et à renoncer à organiser, hors de tout cadre de transition, l'élection présidentielle prévue en juin. Dans la foulée, le médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi a accusé hier Damas de retarder la reprise des négociations de Genève, comme l'avait demandé la veille le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.
Moyen Orient et Monde
Présidentielle : Bachar « garant » de l’avenir de la Syrie
OLJ / le 14 mars 2014 à 00h00
LES MOUTONS PEUVENT DORMIR TRANQUILLEMENT DANS LA BERGERIE !
08 h 28, le 14 mars 2014