Pour Salam, la conférence de Paris a « relevé le prestige international du Liban »

Le Premier ministre, Tammam Salam, a souligné hier que la conférence du Groupe international de soutien au Liban, tenue mercredi à Paris sous l'égide du président français François Hollande, et en présence du président Michel Sleiman et des ministres des Affaires étrangères des grandes puissances, a « honoré » le Liban et « relevé son prestige international ».
Répondant aux questions des journalistes accrédités au Grand Sérail, M. Salam a ajouté que cette importante réunion a, de plus, confirmé « l'engagement de la communauté internationale en faveur de la sécurité du Liban et de sa stabilité, en plein milieu d'une région qui n'est pas stable ».
« Avant la conférence, il y avait eu quelques doutes sur la possibilité de sa tenue du fait des développements internationaux (notamment la situation en Ukraine), mais il est finalement apparu qu'en dépit de tout, il y a une volonté sérieuse et déterminée de soutenir le Liban », a-t-il noté.
Et de poursuivre : « Nous devons remercier les États (qui ont participé à la réunion) et aussi le président de la République pour le travail énorme qu'il a abattu et auquel il a cru » jusqu'à ce que la conférence se concrétise.
Prié de dire si l'appui donné par la communauté internationale aux prises de position du chef de l'État allait entraver davantage les travaux de la commission ad hoc chargée de la rédaction de la déclaration ministérielle, le chef du gouvernement s'est insurgé contre une telle affirmation. « Ce ne sont pas les positions du président Sleiman qui entravent les travaux de la commission, c'est le déficit de confiance entre les forces politiques présentes », a-t-il lancé.
« La conférence de Paris est venue dire que le monde a une grande confiance en nous. Il ne nous reste plus qu'à nous faire confiance nous-mêmes », a-t-il dit.